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Haiti :L’actualite a bout portant

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La présentation du rapport de la commision travaillant sur le dossier du premier ministre désigné attendu ce mardi devant l’assemblée des sénateurs


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Port-au-Prince, le 9 avril 2012 – (AHP) – Le rapport de la commission sénatoriale qui a travaillé sur le dossier du premier ministre désigné, Laurent Lamothe, devrait être présenté  ce mardi à l’assemblée, près d’une semaine après qu’il eut été déposé au bureau du grand corps, sans la signature de 3 des 7 membres de la commission qui jugeaient cette étape prematurée.La décision de mettre ce point à l’ordre du jour etait au menu  de la conférence des présidents de ce lundi. Mais dejà, des sénateurs jugés pro-Lamothe sont favorables à  ce que la séance de ratification ait lieu ce mardi.

Le président du Sénat, Simon Dieuseul Desras a d’ailleurs fait remarquer que des collègues avaient souhaité que la séance se tienne depuis jeudi dernier, en pleines fêtes de paques.

« Il y a eu énormément de pressions pour que j’organise la séance jeudi dernier mais je ne l’ai pas fait en dépit du fait que le rapport m’ait été soumis la veille.
Le parlementaire a expliqué  que le Sénat avait à ce moment-là été amputé de plusieurs de ses membres qui étaient soit en voyage soit convalescents. En plus, a-t-il dit, jamais dans l’histoire du Sénat, je n’ai vu de séance en plein week end pascal.

Le sénateur Dieuseul a par ailleurs appelé le premier ministre désigné à continuer de dialoguer avec les différents groupes de manière à s’assurer d’un vote favorable.
« S’il est vrai que M. Lamothe compte beaucoup de sympathisants au Sénat, le vote n’est pas encore acquis », a-t-il dit, soulignant que tout peut basculer au moment des discussions.Entretemps, Steven Benoît, l’un des membres d’une autre commission sénatoriale qui travaille sur le dossier de la nationalité des membres du gouvernement démissionnaire auquel appartient M. Lamothe, a exprimé le souhait que la séance de ratification du PM désigné se tienne après la présentation du deuxième rapport préliminaire de sa commission.

Il a souligné que ledit rapport devrait être soumis à l’assemblée ce mardi et soutenu qu’il serait logique qu’il soit présenté d’abord compte tenu du fait que des données qui figurent dans ce rapport pourraient être d’une grande utilité pour ses collègues qui travaillent sur le dossier du premier ministre désigné.

Le parlementaire a toutefois reconnu  que plusieurs sénateurs savent déjà dans quel sens ils vont voter.


Interdiction à partir du 9 avril  aux conducteurs de véhicules de transport en commun de transporter des passagers en même temps que des marchandises et du bétail: une mesure consécutive aux derniers accidents meurtriers de la route

Port-au-Prince, le 9 avril 2012 – (AHP) – Le responsable de la Direction de la Circulation et de la Police Routière, le commissaire divisionnaire Will Dimanche, a informé qu’à partir du lundi 9 avril, il est interdit aux conducteurs de véhicules de transport en commun de transporter des passagers en même temps que des marchandises et du bétail.Selon Will Dimanche, cette pratique serait l’une des causes des teribles accidents de la circulation enregistrés sur les routes nationale. En effet deux accidents enregistrés en l’espace de deux jours la semaine dernière, sur la nationale # 2 à hauteur de Morne Tapion  ont fait près de 30 morts et une soixantaine de blessés.

Il a aussi souligné que la police routière, dont il est le commandant, fait face à une carence de ressources humaines et matérielles, n’ayant pas de budget  pour faire face à de telles dérives.

La formule est la suivante : « un homme, une mission et des moyens », a-t-il dit et d’ajouter que la volonté est là  mais nous avons très peu de moyen, c’est anormal, a-t-il deploré, compte tenu de l’énormité du travail et du mauvais état du réseau routier.

Il rappelle que la police routière travaille actuellement avec  seulement 50% de sa capacité et plaide en faveur d’une prise de conscience collective, pour éviter pareil drame.

La semaine dernière, deux accidents survenus en l’espace de 2 jours, à Morne Tapion sur la nationale # 2, ont fait une trentaine de morts et environ 60 blessés.

Le plus grave des deux accidents s’est produit le samedi 7 avril faisant 25 morts et 46 blessés. Il s’agit, pour la plupart, de commerçantes qui transportaient vers le Sud, en provenance de Port-au-Prince, des marchandises et du bétail.

Un grand nombre de blessés ont été transportés à l’hôpital Notre Dame de Petit-Goâve qui, de son coté, fait face à de sérieux problèmes, notamment un manque de matériels et de médecins.

Des médecins en provenance de Port-au-Prince et des villes avoisinantes ont dû faire le déplacement pour apporter une aide à leurs confrères de Petit-Goâve.

 


Nouvelles du  8 avril 2012



Sérieux doutes sur des accusations d’abus sexuels portées par un jeune du centre d’accueil de Carrefour contre un petit frère de l’Incarnation: de nombreux témoignages évoquent la manipulation


Port-au-Prince, le  8 avril 2012 – (AHP) – Des messages de sympathie affluent dans les différents centres où travaillent  les Petits frères et  Petites soeurs de l’Incarnation (PFI-PSI) à la suite des accusations d’abus sexuels jugées intéressées, portées contre un Petit frère travaillant au centre d’accueil de Carrefour, banlieue sud de la capitale (Port-au-prince).

En effet, le 8 mars 2012, un jeune du Centre d’Accueil  a accusé le frère de l’avoir abusé sexuellement. Cependant, le certificat médical exigé par  le Commissaire du Gouvernement de Port-au-Prince n’a revelé « rien d’anormal » selon la conclusion du  Médecin examinateur qui a été  claire et précise.

 Les responsables de la congrégation affirment aussi disposer d’une copie de ce certificat,  ainsi que celle d’un rapport du Juge de Paix  de Carrefour qui, lui également, après avoir interrogé les employés du Centre d’Accueil de Carrefour, a affirmé n’avoir rien trouvé pouvant étayer les allégations du jeune homme.

Les responsables des Petits Frères et Petites soeurs de l’Incarnation sont encore allés plus loin, en confiant  le dossier à un avocat, Maître Axène Joseph, puis se sont présentés deux fois en compagnie de ce dernier au Parquet du tribunal civil de Port-au-Prince, en l’absence du jeune qui ne s’est jamais présenté. Son avocat devait dire  par la suite qu’il n’était pas arrivé à le trouver.               
                            
 Toutefois, la semaine dernière,  le Commissaire du Parquet de Port-au-Prince informait que   le jeune et son Avocat  venaient de déposer une plainte.  Le Petit Frère s’est alors precipité au Parquet pour y faire aussi sa déposition en compagnie de son avocat et de ses supérieurs .

Après quoi, Maître Axène Joseph faisait savoir que le Commissaire avait ordonné que les parties rentrent chez elles,  le dossier ayant été confié,  à un Juge d’Instruction.

Mais aussitôt après avoir quitté le Parquet, le jeune a eté canalisé  vers une station radio de la capitale (Port-au-Prince), pour se plaindre et y porter des accusations jugées abracadabrantes.

Il a déclaré en substance « qu’à deux heures du matin, le Petit Frère l’a entraîné dans sa chambre, le forçant à s’exécuter. Et suite à des hésitations, il l »aurait braqué d’un révolver  pour le porter à accepter … »

Toutefois, des employés du centre et d’autres jeunes interrogés émettent de sérieux doutes sur la véracité des faits. Ils expliquent que le petit frère accusé vit dans une chambre tout à côté de celle de l’Aumônier et de deux autres Frères.

Un autre élément qui discrédite les accusations du jeune est l’évocation de l’utlisation d’un révolver.  De plus, selon les mêmes temoignages, tous les jeunes, à partir de dix heures du soir sont en dortoir. Alors, comment expliquer la présence du jeune sur la cour ?

Selon d’autres temoignages recueilis dans le voisinage du centre, la presumée victime a, à coups sûrs, été manipulée. Certains font état de chantage d’un secteur pour faire de l’argent, alors que d’autres parlent de manoeuvres visant à la prise de contrôle du centre jugé en bonne santé économique sous la direction des Petits frères et Petites soeurs de l’Incarnation.

Selon les mêmes temoignages, quand l’Etat, il y a 6 ans, a confié la gestion du centre d’accueil de Carrefour à la Copngrégation religieuse, il  pouvait être  comparé à une poubelle avec plus d’employés que d’enfants et un budget de famine, au point qu’il a dû être fermé provisoirement pour des  travaux  d’assainissement.

Aujourd’hui, grâce à l’aide de plusieurs Organismes Internationaux,  le Centre est considéré comme un joyau . Et après tout un plaidoyer pour qu’il emarge du budget national, le centre bénéficie d’un appui annuel de 30 millions de gourdes gérés en grande partie par le Ministères des Affaires sociales et du travail (MAST). Car, pour beaucoup de gens, c’est une nécessité que la Nation prenne en compte ses enfants des rues, véritable bombe à retardement dans le pays.

Selon des témoignages dignes de foi, tout ce scandale serait bien ficelé et motivé par des intérets financiers, au détriment des jeunes qui béneficient de la bonne santé actuelle du Centre d’Accueil

Actuellement, les Petits frères et Petites soeurs de l’Incarnation ont la charge dans le Centre de Carrefour de 336 (trois cents trente six) garçons,  72 (Soixante douze) garçons à Petite Place Cazeau  et 212 (deux cents douze) filles à Dos-palais dans le Plateau Central.

La plupart des messages de soutien envoyés aux PFI-PSI, se déclarent persuadés que toute la verité va éclater dans cette affaire.

Les responsables de la Congrégation qui se refusent à réagir aux accusations dont l’un des leurs est victime, croient plutôt nécessaire de  laisser faire la Justice, vu que le dossier est confié à un Juge d’Instruction.

« Malgré cette épreuve que nous espérons passagère, nous continuons à faire notre travail avec le même engouement et le même amour », s’est contenté de dire l’un des responsables, ajoutant: les adultes d’aujourd’hui qui tuent, violent, volent sont les enfants d’hier à qui nous avons refusé l’encadrement ».

 

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