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Mondial 2014: la crise Brésil/FIFA rebondit

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A 800 jours du coup d’envoi du Mondial de soccer, la crise entre le Brésil et la FIFA a connu un nouveau regain de tension mardi avec le refus abrupt d’une commission du Sénat brésilien de recevoir le polémique secrétaire général de la FIFA, Jérôme Valcke.

M. Valcke devait être reçu au parlement dans une semaine, mais «l’audience avec la commission d’Éducation, culture et sport a été annulée», a déclaré à l’AFP Julio Linares, secrétaire de ce comité.

«La Commission enverra une lettre à la FIFA pour lui demander que la rencontre se fasse avec le président Joseph Blatter, comme c’était prévu et non pas avec Valcke», a-t-il ajouté.

Le président de la commission, Roberto Requiao, a rejeté en des termes abrupts la rencontre avec le secrétaire général qu’il a qualifié de «concierge de la FIFA».

«Si cela dépendait de moi, il recevrait un coup de pied dans ses parties charnues», a-t-il ajouté, cité par le site G1 du groupe Globo.

Le responsable français a été maintenu par la FIFA comme son représentant face au Brésil en dépit de la crise qu’il avait déclenchée en mars. Il s’était alors mis à dos les Brésiliens en déclarant que le pays devait se donner «un coup de pied aux fesses» pour rattraper les retards dans les infrastructures à deux ans de la Coupe du monde.

Craintes des experts

Cette claque du Brésil s’ajoute aux contentieux déjà existant entre le pays sud-américain et l’organe dirigeant du football mondial: l’approbation sans cesse repoussée d’un projet de loi – exigé par la FIFA – autorisant la vente de bière dans les stades et les retards dans de nombreux travaux d’infrastructure.

Le gouvernement a toujours affirmé que tout sera prêt pour le coup d’envoi du Mondial 2014, le 12 juin 2014 à Sao Paulo.

Mais les experts craignent des retards dans les travaux de rénovation des aéroports surchargés et des transports urbains chaotiques, dont certains pourraient être terminés seulement après la compétition.

Le syndicat d’architecture et d’ingéniérie de Sao Paulo, qui surveille le déroulement des travaux de manière indépendante, estime qu’il faudra dix ans au pays pour avoir un réseau aéroportuaire moderne et efficace.

«Nous attendons des actions et pas seulement des mots», a lancé la semaine dernière Sepp Blatter.

«Mondial de peinture fraîche»

Pour le journaliste Marcos Guterman, auteur du livre Le football explique le Brésil, le pays va revivre la même situation que lors de la Coupe du monde de 1950, quand, à quelques heures du coup d’envoi, on passait encore la dernière couche de peinture.

La compétition sera un «Mondial de peinture fraîche», a-t-il dit à l’AFP.

«Le Brésil va accueillir la Coupe et ça va être un grand spectacle. La FIFA a confié (l’organisation) de la Coupe au Brésil en connaissant les difficultés, en sachant que ce ne serait pas facile», a-t-il souligné.

La loi qui réglemente la compétition est actuellement le principal litige entre le Brésil et la Fifa qui attend son approbation depuis 2007.

La FIFA exige en effet que la consommation de bière soit autorisée dans les stades, un de ses principaux parraineurs étant un brasseur. La semaine dernière, les députés ont finalement adopté un projet de loi en ce sens mais il n’y a toujours pas de date fixée pour son vote au Sénat.

Le texte suspend pendant la durée de la Coupe des Confédérations de 2013 et du Mondial de 2014 un article du «statut du supporteur» interdisant la consommation d’alcool dans les stades.

 

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