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Breves nouvelles d’Haiti, 15 Juillet 2012

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Le Brésil devrait bientôt accueilir un groupe de 148 Haïtiens coincés depuis des mois à la Bolivie

Le Brésil  accueillera dans les prochains jours 148 Haïtiens arrivés en Amazonie et qui sont retenus à la frontière du pays avec la Bolivie, a déclaré vendredi  le gouverneur de l’Etat, Tiao Viana.
 

Au moins 2 600 personnes ayant quitté Haïti après le tremblement de terre de 2010, ont été reçus jusqu’ici « comme des frères » à Acre, État de l’Amazonie brésilienne sur la frontière avec le Pérou et la Bolivie, a déclaré Viana dans des déclarations faites à l’agence Efe. 

Le gouverneur a ajouté que l’état d’Acre a fourni près de 2 milliards de reals (environ 1 million de dollars) d’aide humanitaire pour ces Haïtiens. 

« Nous n’avons aucun problème avec eux, nous les aidons à trouver du travail. Et les entreprises concernées par l’embauche, viennent les chercher ici, » a  dit Viana, ajoutant que  la plupart d’entre eux ont trouvé un emploi dans le secteur des services, parce qu’ils ne sont pas très forts  dans le travail rural. 

Environ 4 000 Haïtiens ont atteint le Brésil ces derniers mois pour échapper à la misère et le chaos de leur pays, dévasté par un tremblement de terre qui a fait environ 300 000 morts le 12 janvier 2010. 

La majorité de ces immigrants sont arrivés au pays par les villes de frontière de Tabatinga (état d’Amazonas) et Brasilia (Acre). 

En janvier dernier, la présidente brésilienne, Dilma Rousseff, a autorisé la régularisation de la situation d’environ 2 400 sans-papiers Haïtiens dans le pays, qui recevront des visas de travail. 

Elle a egalement alloué  des fonds de l’ordre de 450 000$ en janvier pour les programmes visant à aider les immigrants vivant dans l’Amazonie.
 
 
Le CSPJ lance un appel à candidature pour la désignation de  ses 3 membres au Conseil Electoral Permanent
 
Le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) a lancé jeudi un appel à candidature en vue de désigner ses 3 membres au Conseil Electoral Permanent. L’information a été comuniquée par le porte-parole de l’institution, Me Néhémi Joseph.

Les dossiers de candidature seront reçus du 13 au 16 juillet. 


Me Joseph 
affirme que l’intégrité, l’honnêteté et la compétence seront privilégiées dans le cadre du processus de désignation des représentants du CSPJ au Conseil électoral  permanent (CEP).

Les intéressés sont invités à déposer leurs dossiers de candidature qui devront comprendre  entre autres un corriculum vitae et des copies des diplômes obtenus.

Les 10 meilleurs dossiers seront renetus et subiront par la suite un vetting de manière à s’assurer que les futurs membres du CEP permanents représentant le pouvoir judiciaire, sont de bonne réputation.

Me Néhémie Joseph a par ailleurs informé que le CSPJ attend le retour de son président Me Anel Alexis Joseph, en voyage en Afrique, pour statuer sur l’affaire Raymond Jean Michel.

Le doyen du tribunal de première instance de Port-au-Prince avait été auditionné mercredi par le CSPJ suite à sa décision d’installer deux juges d’instruction dans sa juridiction en dépit de l’interdiction du conseil.

Me Joseph a rapporté que lors de son audition, Raymond Jean Michel a reconnu avoir commis un impair car il n’était pas bien imbu de l’interdiction du CSPJ et il s’en est remis au conseil pour les éventuelles mesures administratives et judiciaires.

 
 
Premier anniversaire de l’assassinat de l’étudiante Rooldine Lindor: les autorités des deux pays pressées d’adopter des mesures pour un meilleur encadrement des étudiants haïtiens en Republique dominicaine
 
Ce jeudi 12 juillet ramène le premier anniversaire de la mort de Rooldine Lindor, cette jeune étudiante haïtienne violée puis tuée par deux dominicains a Santo-Domingo.

En cette occasion, le responsable de la fondation Zile et ancien ministre des haïtiens vivant a l’Etranger, Edwin Paraison, a attiré l’attention des autorités des deux pays pour qu’elles  adoptent des dispositions en vue de permettre un meilleur encadrement des etudiants haïtiens en Republique Dominicaine et leur integration dans la societe pandant leur cycle d’études.

Si tel avait été le cas, Rooldine n’aurait pas été tuée, a dit M. Paraison rappelant que la jeune haitiene a été assassinée par deux individus a qui elle demandait des conseils pour trouver un appartement.

« Il faut que les etudiants haitiens en Republique Dominicaine se sentent mieux encadrés et protégés par les autorités des deux pays, a lancé Edwin Paraison qui propose la formation d’un groupe de travail permanent sur le dossier des etudiants haitiens en Republique Dominicaine.
Un groupe qui, dit-il, doit inclure des représentants de différents secteurs dont des organisations d’étudiants et des membres d’organisations de la societe vicile, notamment de defense de droits des migrants.



De son côté, le responsable du Centre Pont Haiti, le père Yves Edmond, a fait savoir  lui aussi que les autorités des deux pays doivent prendre conscience de la necessite de definir une politique migratoire capable de faciliter l’harmonie entre les deux peuples.

Les questions migratoires sont fondamentales, a defendu le pere Yves Edmond, soutenant l’idee selon laquelle les deplacés doivent rester en contact avec leurs pays d origine.

 
 
Inquiétude sur la décision du gouvernement de remplacer les cartels municipaux en fin de mandat par des commissions nommées: risque de dilapidation des fonds des mairies, selon le maire de Delmas
 
Le maire de Delmas Wilson Jeudi s’est décerné mardi un satisfecit pour le travail qu’il affirme avoir accompli à la tête de l’administration communale depuis environ 5 ans.

Au nombre de ses réalisations Wilson Jeudy a cité la construction d’écoles communales, de routes et de ponts, la mise sur pied de stratégies ayant favorisé une augmentation des recettes de l’administration. Quant au palais municipal, il le qualifie de référence.

Wilson Jeudy a fait savoir que les principales réalisations de son administration ont été rendues possibles grace aux contributions des citoyens même s’il reconnait qu’il y a lieu de pousser ces derniers à faire davantage, soulignant que 90% des grands contribuables qui se sont engagés à payer plus de 400 millions de gourdes via la DGI (Direction Gérérale des Impôts), ne l’ont pas encore fait.

Commentant la décision du gouvernement de remplacer les conseils municipaux dont le mandat est arivé à terme par des commissions communales, Wilson Jeudy affirme que sa seule inquiétude réside dans le fait que ces citoyens qui n’auront pas la possibilité de se présenter aux prochaines élections vont dilapider les caisses des mairies.

Il affirme qu’il n’a aucune crainte quant à sa réélection soulignant que ses réalisations parlent d’elles-mêmes.

Pour sa part le responsable de l’Initiative de la Société Civile (ISC), Rosny Desroches a  critiqué la décision de l’exécutif de renvoyer les cartels municipaux élus pour les remplacer par des nommés.


La constitution dit clairement que ce sont des élus qui doivent remplacer des élus, rappelle Rosny Desroches qui estime que la démarche du gouvernement va à l’encontre de l’esprit de la constitution de 1987 qui veut que des élus soient remplacés par des élus.
 
 
Le bilan du naufrage dans la region de Labadie passe à 6 morts
 
 
Le bilan des personnes tuées dans le naufrage dimanche d’un petit bateau dans la région de Labadie (nord) s’est alourdi avec la découverte de 4 nouveaux cadavres.

Les victimes sont agées entre 18 et 27 ans et revenaient d’une journée en mer organisée par un jeune qui fêtait son anniversaire de naissance.
Les recherches se poursuivent en vue de retrouver d’éventuels survivants. Le bateau transportait une quarantaine de passagers alors que 22 rescapés ont été retrouvés.

C’est la première fois d’un naufrage d’une telle importance se produit dans la région de Labadie où les activités des vacanciers sont au ralenti depuis le drame de dimanche dernier.

Samedi, un autre bateau dénommé PATIENCE assurant le trajet Anse-à-Galet/Cariès, a fait au moins un mort et plusieurs disparus. Le nombre de disparus varie entre 4 et 8, compte tenu du fait qu’au moins 4 passagers n’avaient pas leurs noms incrits sur la liste des voyageurs.

Le directeur général du Service Maritime et de Navigation d’HAïti (SEMANAH), Frérel Normil, a annoncé l’adoption de mesures visant à contrôler les mouvements de la mer et prévenir les populations en cas d’événements naturels majeurs pour éviter des pertes en vie humaine.

Au nombre des mesures annoncées, l’ingénieur Normil a cité  l’inspection périodique des navires, la supervision de la construction des navires et de la surveillance des opérations dans les eaux territoriales haïtiennes avec l’aide des Garde-côtes, alors qu’un code maritime est en préparation. 

 

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