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« Jamais vu autant de débauche qu’au village olympique »

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Vue des appartemens dans le village olympique à Londres © afp.

AFP-L’anecdote racontée par le tireur américain Josh Lakatos dans le magazine ESPN illustre bien l’ambiance chaude qui règne habituellement au sein du village olympique durant les Jeux Olympiques.
Une chambre dans le village olympique © ap.
A mi-parcours des JO de Sydney en 2000, lui et ses co-équipiers en avaient fini avec la compétition et le comité olympique américain leur avait demandé de quitter la maison dans laquelle ils logeaient et de rentrer au pays. Mais Lakatos n’avait aucune envie de partir. Il savait que de même qu’à Atlanta quatre ans plus tôt où il avait remporté une médaille d’argent, le village olympique était sur le point de tourner en orgie géante et pour rien au monde il n’aurait raté ça. Après avoir crocheté la serrure du bâtiment, il se réinstalle et en quelques heures, la rumeur de chambres vacantes dans le village olympique se propage.

« Le lendemain matin, raconte Lakatos, je le jure devant Dieu, j’ai vu sortir l’équipe du relais féminin du 4x100m d’un pays de type scandinave, suivie par des garçons de chez nous. Et je me suis dit: Merde, je les ai vues courir hier soir! »

« Je dirige un bordel dans le village olympique! »
Ainsi, durant huit jours, athlètes féminins et masculins ont défilé à toutes heures dans « la maison des tireurs », comme tout le monde l’appelait, avec arrêt obligatoire devant un sac de sport Oakley rempli de préservatifs fournis par la clinique du village. Au bout d’un moment, Josh Lakatos s’est même dit: « Je dirige un bordel dans le village olympique! ». « Je n’avais jamais été témoin d’autant de débauche de toute ma vie! », se souvient-il.

Rien d’étonnant dès lors que lors de ces Jeux de Sydney, les 70.000 préservatifs commandés pour le village olympique n’aient pas suffi. Il a fallu en recommander 20.000 et cette année, pour les JO de Londres, 150.000 préservatifs seront à la disposition des participants dans le village des athlètes.

« J’ai vu des gens faire l’amour en plein air. Sur les pelouses, entre des bâtiments… », raconte la gardienne de l’équipe de foot américaine.
La cafétaria, haut lieu de rencontres entre les athlètes © belga.
© belga.

« Il y a beaucoup de sexe là-bas », confirme Hope Solo, star de l’équipe féminine de football US dans ESPN. On ne vit ça qu’une fois dans sa carrière. Vous voulez garder des souvenirs, que ce soit sur le plan sportif ou sexuel. J’ai vu des gens faire l’amour en plein air. Sur les pelouses, entre des bâtiments… Si vous n’êtes pas discipliné, être au village peut être très perturbant ».Ainsi, Brandi Chastain, une autre footballeuse américaine s’était étonnée lors des Jeux d’Atlanta en 1996 du spectacle offert sur la table de la salle à manger: « On a entendu des acclamations, on a donc jeté un oeil et là, on a vu deux handballeurs français vêtus uniquement de chaussettes, chaussures, cravates et de chapeaux se nourrir l’un l’autre(eating each other,pour les anglophones). On se disait: Mais c’est quoi cet endroit? »

La cafétaria, haut lieu de rencontres
Selon Julie Foudy, ex-joueuse de soccer qui a remporté deux médailles d’or et une d’argent en participant trois fois aux JO, la cafétaria du village olympique ressemble à celle du lycée, « sauf que tout le monde est beau ». « Nous y passions des heures à contempler la marchandise, nous demandant pourquoi nous étions mariées ».

Des Italiens accueillants
La cycliste Jill Kintner, qui a remporté le bronze à Pékin, se souvient, elle, que les Italiens étaient particulièrement accueillants: « Ils laissaient leur porte ouverte et se baladaient en string ».

Breauw Greer, lanceur américain de javelots, enchérit: « Durant les entraînements, les filles se baladent en petite culotte et soutien-gorge étriqués, les mecs en sous-vêtements (…) Même si leur visage vaut un 7, leur corps, lui, vaut un 20 sur 20 ».

A Pékin, même les adolescentes gymnastes s’y mettaient avec les joueurs de water polo et de judo avec qui elles partagaient la salle d’entraînement. « C’est là que j’ai fait le plus de rencontres, plongée dans une baignoire avec de l’eau glacée jusqu’à la poitrine », se souvient Alicia Sacramone, âgée de 20 ans à l’époque et gagnante d’une médaille d’argent. « Les plus jeunes tentaient de flirter en lâchant des choses du genre: ‘Non mais tu as vu ses fesses à lui!’ Je devais les rappeler à l’ordre ».

« Un lieu où tout est possible »
Pour la skieuse Carrie Sheinberg, le village olympique est « magique, un lieu de conte de fées comme Alice au Pays des Merveilles, où tout est possible ». « Vous pouviez gagner une médaille d’or et coucher avec un mec très sexy ».

Peu importe vos goûts, vous trouverez de quoi vous combler au village. Les joueuses de soccer? « Toutes chaudes et vêtues comme des rock stars », explique un nageur. Les gymnastes? « Ce sont d’adorables petits Ewoks », selon Jill Kintner. Sacramone a ses favoris: « Les nageurs et les joueurs de water polo possèdent de loin les plus beaux corps parce qu’ils s’entraînent comme des fous (…) »

« Super excité »
« Lors des jeux précédents, j’avais une petite amie, regrette le nageur Ryan Lochte. Grosse erreur. Cette fois, je suis célibataire donc Londres s’annonce bien. Je suis super excité ».

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