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Obama accuse Romney de préférer les riches aux retraités

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Romney leads Obama in post-debate Pew poll

Le président sortant Barack Obama est passé à l’offensive jeudi contre Mitt Romney en Floride (sud-est) en accusant son adversaire républicain de vouloir privilégier les Américains les plus riches aux dépens notamment des retraités.
M. Obama, qui a essuyé jeudi une série de sondages préoccupants en vue de la présidentielle du 6 novembre, a entamé par Jacksonville (nord) une tournée de deux jours dans cet Etat crucial par excellence sur la carte électorale, où vivent et votent de nombreuses personnes âgées attirées par la douceur du climat.Le président a une nouvelle fois défendu l’idée de laisser expirer, pour les plus aisés, les cadeaux fiscaux consentis par son prédécesseur George W. Bush, et affirmé que son adversaire voulait encore « diminuer les impôts de 5.000 milliards de dollars supplémentaires, dont 25% de réduction pour chaque millionnaire dans le pays ».

Pour ce faire, « il veut abroger (la réforme) de l’assurance maladie et forcer 200.000 Floridiens à payer davantage pour leurs médicaments. Il veut transformer Medicare (l’assurance maladie publique pour les personnes âgées, ndlr) en la rationnant », a accusé le président. Selon lui, « les seniors devraient payer 6.400 dollars de plus qu’aujourd’hui » pour Medicare si ce plan était appliqué.

« C’est mal de demander aux personnes âgés de payer davantage pour Medicare uniquement pour que les millionnaires et milliardaires paient moins d’impôts », a insisté M. Obama, très offensif.

Des sondages publiés jeudi ont montré que le président subissait une érosion de sa cote de popularité et un pessimisme grandissant des Américains sur l’économie.

En outre, M. Romney fait désormais jeu égal avec lui dans l’Etat-clé de Virginie (est). L’ancien gouverneur du Massachusetts (nord-est) est crédité de 47% des intentions de vote contre 46% à M. Obama au plan national, selon une enquête CBS/New York Times, la première livraison de ce sondage de ce cycle électoral à donner un avantage -fut-il minime et dans la marge d’erreur- à M. Romney.

Ce dernier, à l’issue d’une visite d’entreprise jeudi dans son ancien Etat, a accusé M. Obama d’être hostile aux entrepreneurs. « Si vous attaquez le succès, vous continuerez à voir ce qui s’est produit depuis trois ans et demi, c’est-à-dire moins de succès ».

L’érosion de la cote présidentielle est en particulier due à une baisse de la confiance des Américains dans sa gestion de l’économie: 55% désapprouvent la façon dont M. Obama gère ce dossier, soit sept points de plus qu’en avril. Les créations d’emploi ont marqué le pas en mai et juin, nourrissant le pessimisme des Américains. Seuls 24% estiment que la situation économique s’améliore, tandis qu’ils étaient 33% en avril, selon l’enquête CBS/NYT.

En outre, la cote de popularité personnelle du président, jusqu’ici l’un de ses points forts, est en baisse: 36% des personnes interrogées disent avoir une opinion favorable de leur dirigeant, alors qu’ils étaient 42% en avril.

Les sondages nationaux ne donnent qu’une image incomplète des enjeux de la présidentielle. En effet, en novembre, les Américains désigneront 538 « grands électeurs » répartis proportionnellement à la population des 50 Etats. Pour être élu président, il faut donc remporter au moins 270 de ces « grands électeurs ».

Dans ce système, le candidat arrivé en tête dans un Etat remporte l’ensemble de ses délégués, ce qui donne une importance particulière aux « Etats-clé » pouvant basculer d’un côté comme de l’autre.

La Floride, avec ses 29 grands électeurs, est le plus peuplé de ces Etats potentiellement décisifs. Elle est restée célèbre pour avoir arbitré, à quelques centaines de voix près, l’élection extrêmement serrée de 2000 entre George W. Bush et Al Gore.

M. Obama avait remporté la Floride en 2008 avec 2,5 points d’avance sur John McCain. Cette année, les sondages le placent quasiment à égalité parfaite avec M. Romney: 45,4% des intentions de vote pour le démocrate contre 45% au républicain, selon une moyenne du site RealClearPolitics.

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