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Romney réclame des excuses d’Obama

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Depuis plusieurs mois, Mitt Romney affirme n'avoir joué... (Photo AP)

Depuis plusieurs mois, Mitt Romney affirme n’avoir joué aucun rôle dans la gestion de Bain Capital après février 1999, date à laquelle il s’est occupé de l’organisation des Jeux olympiques de Salt Lake City. Or, le clan démocrate n’est pas de cet avis, accusant Romney d’avoir peut-être commis un crime en mentant sur son rôle au sein de la société d’investissement Bain Capital, dont il est le fondateur.
PHOTO AP
 Attaqué depuis plusieurs jours sur son passé d’investisseur, Mitt Romney a tenté de reprendre la main hier en réclamant des excuses de Barack Obama pour les allégations «absurdes» et «téméraires» formulées selon lui par le camp du président.
Dans des interviews accordées à pas moins de cinq chaînes de télévision américaines, l’ancien gouverneur du Massachusetts s’est notamment indigné de l’accusation d’une porte-parole démocrate selon laquelle il a peut-être commis un crime en mentant sur son rôle au sein de la société d’investissement Bain Capital, dont il est le fondateur.
«Quelle sorte de président a une campagne qui dit quelque chose de semblable à propos du candidat d’un autre parti?» s’est interrogé Mitt Romney sur CBS.

«Il doit désavouer ça et mettre au pas ces gens hors de contrôle», a-t-il ajouté sur ABC.
Stephanie Cutter, porte-parole de la campagne de Barack Obama, a lancé son accusation jeudi matin après la publication d’un article dans le Boston Globe. Le quotidien y faisait état de documents soumis par Bain Capital à la SEC (Securities and Exchange Commission) identifiant Mitt Romney comme «actionnaire unique, président du conseil d’administration et pdg» de la société d’investissement jusqu’en 2002.
Or, depuis plusieurs mois, Mitt Romney affirme n’avoir joué aucun rôle dans la gestion de Bain Capital après février 1999, date à laquelle il s’est occupé de l’organisation des Jeux olympiques de Salt Lake City. Il a déclaré hier que les documents présentés à la SEC ne changeaient rien à ce fait.
«J’ai abandonné toute responsabilité, tout effort, toute implication dans la gestion de Bain Capital après février 1999», a-t-il martelé.
L’ancien gouverneur du Massachusetts tient d’autant plus à cette version des faits qu’elle lui permet de rejeter toute responsabilité pour les faillites, les mises à pied (layoffs and/or firings) et les délocalisations ( relocations in english,meaning moving a company to a country with cheap labor,like China or Haiti for instance)  survenues dans certaines compagnies appartenant à Bain Capital de 1999 à 2002.
Barack Obama ne semble cependant vouloir ni s’excuser auprès de Mitt Romney ni lui pardonner ce qui s’est produit à Bain Capital de 1999 à 2002.
«La plupart des Américains comprennent que si vous êtes le président du conseil d’administration et pdg d’une entreprise, vous êtes responsable de ce que la société fait», a déclaré le président hier lors d’une interview accordée à une chaîne de télévision de Virginie, où il faisait campagne.

Plus tôt dans la journée, il avait affirmé qu’il était «entièrement légitime» d’examiner le bilan de Mitt Romney à la tête de Bain Capital.
Le probable candidat républicain à la présidence a par ailleurs indiqué hier qu’il n’entendait pas rendre publiques ses déclarations d’impôts sur plusieurs années, comme le réclament ses adversaires démocrates. Ceux-ci disent vouloir obtenir ces documents pour savoir ce que contiennent les comptes du multimillionnaire dans les Îles Caïmans et aux Bermudes, entre autres endroits considérés comme des paradis fiscaux (offshore accounts beyond the reach of the IRS).
Condoleezza Rice colistière?
La manchette est apparue jeudi soir sur le Drudge Report, site internet préféré des conservateurs américains: «Romney restreint le choix des candidats à la vice-présidence; Condi émerge parmi les finalistes.»
Réputé pour avoir de bons contacts au sein de l’équipe de Mitt Romney, l’éditeur du site, Matt Drudge, a affirmé tenir cette information de sources anonymes. Mais son exclusivité sur Condoleezza Rice était-elle autre chose qu’une simple manoeuvre de diversion pour détourner l’attention du public et des médias des questions du camp Obama sur le passé d’investisseur de Mitt Romney?
Il y a certainement lieu d’être sceptique. Non seulement l’ancienne secrétaire d’État a-t-elle déjà indiqué qu’elle ne voulait pas être la colistière de Mitt Romney, mais elle a également joué un rôle clé au sein d’une administration, celle de George W. Bush, qui a laissé de mauvais souvenirs.
Qui plus est, Condi Rice a défendu certaines idées qui vont à l’encontre de l’idéologie républicaine actuelle, notamment sur l’avortement. Or, Mitt Romney a déjà promis que son candidat à la vice-présidence sera un opposant au droit à l’avortement.

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