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Attaques et contre-attaques brutales entre Obama et Romney

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© ap.

Barack Obama et Mitt Romney ont échangé jeudi des piques assassines en Floride: le président a affirmé que son concurrent n’avait « pas beaucoup voyagé » tandis que le républicain ironisait sur une phrase du dirigeant sortant, en forme selon lui d’aveu d’échec.
MM. Obama et Romney ont parcouru toute la journée le grand Etat américain du sud-est, dans l’espoir de convaincre des électeurs qui avaient détenu en 2000 la clé de la présidentielle, et avaient donné en 2008 à M. Obama un avantage décisif pour remporter la Maison Blanche.

Le président démocrate, venu participer à Miami à une émission de la chaîne de télévision américaine en espagnol Univision, une façon de courtiser un vote hispanique qui pourrait être lui aussi décisif, est revenu sur la vidéo volée publiée en début de semaine et sur laquelle on voit M. Romney évoquer la mentalité de « victimes » de 47% d’Américains. « Lorsque l’on exprime une conviction que la moitié des habitants du pays se considèrent comme des victimes, qu’ils veulent d’une façon ou d’une autre dépendre du gouvernement, je pense que c’est peut-être parce qu’on n’a pas beaucoup voyagé » a estimé M. Obama.

Les impôts à rééquilibrer
Il a aussi affirmé que « les gens veulent un coup de main, pas l’aumône. Est-ce qu’il y a des gens qui abusent du système? Oui, aussi bien en bas qu’en haut, parce qu’il y a des tas de millionnaires qui ne paient pas d’impôts du tout ». Une nouvelle pierre dans le jardin de M. Romney, un multimillionnaire qui a reconnu être assujetti à un taux d’imposition inférieur à 15%, grâce à un code des impôts qui taxe davantage les revenus du travail que ceux du capital.

M. Obama veut rééquilibrer ces taux. M. Romney a toutefois riposté en fin de journée, en rebondissant sur une déclaration de M. Obama lors de la même émission. Le président, élu il y a quatre ans sur le thème du « changement » et en promettant de dépasser les frontières partisanes, s’est vu demander quel avait été à son avis le plus gros échec de son mandat.
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Une réforme de l’immigration
Il a évoqué la réforme de l’immigration, en faisant peser la faute sur les républicains du Congrès, mais aussi « le fait que nous n’avons pas été capables de changer le ton à Washington ».

« Dès que j’ai pris mes fonctions, certains de nos collègues républicains se réunissaient déjà pour savoir comment battre le président », a-t-il assuré. « Et je pense avoir appris quelques leçons en quatre années. La plus importante est que l’on ne peut pas changer Washington de l’intérieur. On ne peut le changer que de l’extérieur. C’est comme cela que j’ai été élu, c’est comme cela que nos grandes réussites, comme la réforme de l’assurance-maladie, ont été obtenues, parce que nous avons mobilisé les Américains », a-t-il assuré.

« Donc j’aimerais vraiment me concentrer, lors de mon second mandat, sur une constante conversation avec les Américains pour qu’ils puissent faire pression sur le Congrès afin de faire avancer certains de ces dossiers », a-t-il ajouté.

« Changer Washington de l’extérieur »
En réunion publique quelques heures plus tard, M. Romney s’est exclamé: « Il a dit qu’il ne pouvait pas changer Washington de l’intérieur, il ne peut le faire que depuis l’extérieur ».

« On va lui donner cette opportunité en novembre, il va sortir! », a lancé le candidat, en tentant d’endosser à son tour le costume de champion du changement et de l’oecuménisme. « Je peux changer Washington. Je ferai changer Washington. Nous y parviendrons de l’intérieur, les républicains et les démocrates se retrouveront. Lui, il ne peut pas le faire. Son slogan était ouii, c’est possible, maintenant son slogan est non, je ne peux pas. Le temps est venu pour un nouveau président », a-t-il asséné.

L’équipe de M. Obama a aussitôt accusé M. Romney d’avoir sorti les propos du président de leur contexte.

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