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Débat: Romney doit capitaliser, Obama ne pas trébucher

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L'aspirant républicain à la Maison-Blanche Mitt Romney (à... (PHOTOS AP)

Plus de 50 millions de téléspectateurs et 90 minutes pour convaincre les électeurs indécis : le président américain sortant Barack Obama affrontera pour la première fois Mitt Romney mercredi dans un débat axé sur l’économie, à Denver dans le Colorado.
Face au démocrate Obama, l’événement procure une occasion exceptionnelle, mais risquée, pour le candidat républicain à la Maison-Blanche de relancer sa campagne, après une longue série de mauvais sondages le donnant perdant, au-delà de la marge d’erreur.
Instaurés en 1960, les débats ont acquis une importance historique dans les élections présidentielles américaines. Le moindre faux pas ou l’ombre d’une hésitation dans une réponse peuvent enterrer un candidat. Pour celui à la traîne dans les sondages, un coup d’éclat est indispensable.
À l’approche du jour J, chacun des camps a cherché à valoriser les qualités de son adversaire, une stratégie classique des périodes d’avant-débat visant à contenir les attentes pour créer la surprise.
Mitt Romney « est un bon débatteur… moi, je suis seulement pas mal », a relevé Barack Obama dimanche lors d’un discours devant 11 000 personnes à Las Vegas au Nevada, où il est arrivé dimanche.
« Ce qui m’intéresse le plus est d’avoir une discussion sérieuse sur la façon de continuer à aller de l’avant et de restaurer la sécurité pour ceux qui travaillent dur », a expliqué le président américain.
Barack Obama consacre les trois premiers jours de la semaine à préparer le débat, dans un hôtel du désert du Nevada, non loin du Colorado.
« Le président Obama est un orateur surdoué, considéré comme l’un des communicants politiques les plus talentueux de l’histoire récente », a avancé Beth Myers, conseillère de Mitt Romney, vendredi dans un mémorandum cité par des médias.
« Je pense qu’il va dire beaucoup de choses inexactes », a lancé Mitt Romney à propos de Barack Obama, lors d’une interview sur ABC le 14 septembre, laissant augurer de vifs échanges sur la réalité du redressement économique des États-Unis.
« Le président doit dire aux gens que cela a été très dur depuis le début du mandat, beaucoup de choses ont changé, mais il reste encore beaucoup à faire », suggère Bob Shrum, qui a conseillé John Kerry lors de sa campagne présidentielle en 2004.
« Obama doit parler de façon plus concise »
« Il ne peut pas avoir l’air trop confiant », souligne à l’AFP ce professionnel des campagnes démocrates.
Avant le scrutin du 6 novembre, deux autres débats présidentiels auront lieu le 16 octobre à Hempstead dans l’État de New York et le 22 octobre à Boca Raton en Floride.
« Le débat présidentiel du 3 octobre est l’événement politique le plus important de la carrière politique de Mitt Romney », a prédit Newt Gingrich, ancien adversaire de la primaire républicaine, dans une tribune.
Comme en 2008, ce premier débat sera animé par le journaliste Jim Lehrer, un vétéran des débats présidentiels.
Si les deux hommes, tous deux diplomés en droit de l’Université de Harvard, sont de brillants communicants, Barack Obama passe pour fournir parfois des réponses trop académiques.
« Le président Obama doit parler de façon plus concise. Il a tendance à parler trop longtemps », explique à l’AFP Alan Schroeder, auteur d’un livre sur les débats présidentiels.
Mitt Romney a l’avantage d’avoir débattu 19 fois pendant les primaires républicaines, face à des concurrents qui n’avaient pas hésité à l’attaquer violemment sur son passé de gouverneur « modéré » du Massachusetts.
« Pour que ce débat soit utile à Mitt Romney, Barack Obama doit trébucher. Il doit dire quelque chose du niveau des « 47 % » de Mitt Romney », estime Leonard Steinhorn, professeur à l’Université Américaine, en référence aux propos du candidat, filmés à son insu et diffusés sur l’internet en septembre, dans lesquels il critique les 47 % d’Américains ne payant pas d’impôts.

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