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Obama gagne le troisième et dernier round

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Barack Obama a mis à profit son expérience... (Photo: Reuters)
Barack Obama a mis à profit son expérience de commandant en chef pour gagner le dernier des trois débats contre son adversaire, le candidat républicain Mitt Romney.

Pas de K.-O., mais une victoire nette aux points. Dans un dernier débat présidentiel consacré en grande partie à la politique étrangère, Barack Obama a mis à profit son expérience en tant que commandant en chef pour mettre Mitt Romney en difficulté, lundi soir à Boca Raton, en Floride.
Dès le début du duel, le président est passé à l’offensive, accusant son rival de préconiser une politique étrangère non seulement «erronée et téméraire», mais également «très éparpillée».
«Chaque fois que vous avez proposé une opinion, vous avez eu tort. Non seulement vous avez eu tort, mais vous avez également suscité de la confusion en envoyant des messages contradictoires à nos soldats et à nos alliés», a déclaré Barack Obama, en faisant allusion aux positions de son rival par rapport au Moyen-Orient.
«M’attaquer n’est pas un programme», a répliqué Mitt Romney. «M’attaquer n’est pas aborder la façon dont nous ferons face aux défis au Moyen-Orient.»
Après une victoire convaincante lors du premier débat qui a relancé sa candidature de façon spectaculaire, Mitt Romney a cherché pendant tout le duel à présenter une image plus présidentielle que combative. À la première occasion, il a félicité le président pour l’élimination d’Oussama ben Laden et de plusieurs autres dirigeants d’Al-Qaïda.
Mais il a tout de suite ajouté, en parlant de la montée de l’extrémisme en Libye, en Égypte et en Syrie: «Nous ne pouvons pas régler les problèmes [du Moyen-Orient] en tuant. Nous devons mettre en place une stratégie pour aider la région à rejeter ce type d’extrémisme.»
L’ancien gouverneur a également mis en doute l’affirmation du président selon laquelle Al-Qaïda «est en fuite».
Mais Barack Obama a dominé la majorité des échanges et prononcé les phrases les plus mémorables. «La guerre froide est finie depuis 20 ans», a-t-il déclaré en rappelant que le candidat républicain avait rangé la Russie au premier rang des ennemis géopolitiques des États-Unis.
Et après que Mitt Romney eut déploré que la US Navy a moins de navires qu’en 1917, Barack Obama a rétorqué: «Nous avons aussi moins de baïonnettes et de chevaux. Nous avons ces choses appelées porte-avions.»
Par moments, Mitt Romney a tenté de rendre coup pour coup au président sortant. Il l’a notamment accusé d’avoir manqué de leadership devant la Syrie et l’Iran. Et il a reproché à son rival d’avoir parcouru le monde en s’excusant au nom des États-Unis et de ne pas avoir visité Israël.
Le président a rétorqué en qualifiant la remarque sur sa soi-disant tournée internationale d’excuses d’«un des plus grands mensonges» de la campagne. Il a également rappelé qu’il avait visité Israël lors de sa première campagne présidentielle.
«Contrairement à mon adversaire, je n’ai pas emmené des donateurs ou participé à des collectes de fonds lors de mon séjour. Je suis allé au Musée de l’Holocauste et j’ai visité Sderot, une ville ciblée par les roquettes» palestiniennes, a-t-il déclaré.
À plusieurs reprises, Mitt Romney a éprouvé du mal à expliquer en quoi ses politiques seraient différentes de celles du président dans plusieurs dossiers, dont celui de l’Iran.
«Le président a raison», a-t-il déclaré à plusieurs reprises.
Le débat devait être consacré entièrement à la politique étrangère, mais les deux candidats, au coude à coude dans les sondages, ont profité de tous les prétextes pour aborder des questions de politique intérieure, dont l’emploi, l’éducation et la santé. Par moments, le modérateur, le vétéran de CBS Bob Schiffer, a semblé perdre la maîtrise des échanges.
Une question sur la Chine a permis à Barack Obama de porter un coup de plus à Mitt Romney. «Le gouverneur a raison. Il est familier avec les entreprises qui exportent des emplois vers l’étranger, parce qu’il a investi dans des entreprises qui exportent des emplois vers l’étranger», a-t-il dit.

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