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Le style du pape François ne fait pas l’unanimité au sein de la Curie romaine

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Plusieurs nouveautés choquent plus que d'autres les catholiques... (PHOTO ALESSANDRO BIANCHI/ REUTERS)
Plusieurs nouveautés choquent plus que d’autres les catholiques traditionnels: par exemple, le fait que François évite au maximum le mot de pape et se qualifie depuis son élection d’«évêque de Rome», mettant en avant la collégialité.

Agence France-Presse
Cité du Vatican
Il lave les pieds de musulmans et de femmes, refuse les pompes vaticanes, semble préférer le titre d’évêque à celui de pape: François brise des tabous, suscitant à la fois étonnement, irritation et espoirs d’un aggiornamento d’une Église en crise.
A la Curie, la prudence verbale est bien sûr de mise quant au nouveau patron. Mais, selon certaines sources, le renoncement à des vêtements pontificaux et à certains rites, tout comme la popularité immense du nouveau pape qui a relégué dans l’ombre Benoît XVI, suscitent des froncements de sourcils.
Plusieurs nouveautés choquent plus que d’autres les catholiques traditionnels: par exemple, le fait que François évite au maximum le mot de pape et se qualifie depuis son élection d’«évêque de Rome», mettant en avant la collégialité.
Par ailleurs, l’insistance du pape sur la lutte contre la «mondanité dans l’Église» inquiète certains, alors qu’une réforme de la Curie, au sein de laquelle fusent des accusations d’intrigues et de corruption, est largement demandée et attendue.
«Le style pauvre du successeur de Benoît XVI devient une sonnette d’alarme pour ceux qui au Vatican cèdent à la « mondanité » de la consommation que François ne tolère pas, se livrent à des trafics peu clairs ou se permettent des liaisons masculines ou féminines», observe le vaticaniste Marco Politi dans le quotidien Il Fatto Quotidiano.
«Bergoglio n’est pas comme Ratzinger, qui s’affligeait, mais n’agissait pas», ajoute Marco Politi, alors que le cardinal de Buenos Aires a laissé le souvenir d’un homme déterminé à la tête de son diocèse.
Sandro Magister, vaticaniste de l’hebdomadaire L’Espresso, relève que ceux qui dans l’Église voudraient l’affaiblissement du Saint-Siège se sentent pousser les ailes, alors que cela ne semble pas être l’objectif du nouveau pape même s’il n’a encore rien révélé de son programme concret.
«Il arrive que ceux qui, dans l’Église, souhaitent la diminution, voire la disparition de la primauté du pape voient en lui l’homme qui pourrait satisfaire leurs attentes», observe Magister.
«L’Église ne peut pas disposer arbitrairement de la détermination du ministère de Pierre», tempère le père Gianfranco Ghirlanda, ancien recteur de l’université pontificale grégorienne dans la prestigieuse revue Civilta Cattolica.
Selon lui, «si l’on peut s’attendre à des innovations de François, celles-ci ne pourront en aucune manière diminuer les pouvoirs primatiaux qui sont les siens (…), pouvoirs affirmés avec autorité par le Concile Vatican II» (1962-65).
Interrogé par l’AFP, Sandro Magister estime que le style du nouveau pape déroute une partie du clergé, très attaché à un respect intégral des rites, comme beaucoup de jeunes prêtres et d’évêques nommés sous Benoît XVI: «Il y a un minimalisme dans les gestes rituels du nouveau pape qui suscite des questions et des discussions entre évêques et cardinaux», admet-il.
Des ouvertures comme le lavement des pieds à des femmes et à des musulmans ne plaisent sans doute pas à tous. Mais sur le fond, le nouveau pape bénéficie d’un vaste soutien au sommet de l’Église.
Le cardinal Bergoglio aurait obtenu quelque 90 voix sur 114 au Conclave. Un discours très remarqué sur une Église devant sortir de sa forteresse a enthousiasmé les autres cardinaux, y compris certains dans la Curie. Preuve que ceux-ci, en majorité conservateurs, veulent une Église communicante et évangélisatrice, pour remédier à la crise profonde de la foi.
«L’Église est appelée à sortir d’elle-même pour aller vers les périphéries, non seulement géographiques, mais existentielles. Quand l’Église ne sort pas d’elle-même pour évangéliser, elle devient « auto-référente » et tombe alors malade. Les maux qui ont touché les institutions religieuses ont leurs racines dans l’auto-référence, une sorte de narcissisme théologique», a-t-il lancé devant les autres cardinaux avant le Conclave.
Plus qu’un changement de doctrine, c’est une autre manière d’être du prêtre que préconise le jésuite Bergoglio, comme le révèle un livre «Amour, service et humilité» publié aux éditions Magnificat, reprenant d’anciens écrits: «La réalité pastorale est ainsi: les gens veulent que la religion les rapproche de Dieu, que le curé soit un pasteur, et non un tyran ou un précieux qui se perd dans les fioritures de la mode».


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