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Le directeur de l’ONA molesté au Parlement par des employés licenciés

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Avant ce grave incident qui a mis en difficulté ses gardes du corps, Bernard Degraff a été cuisiné par la commission des affaires sociales du Sénat favorable à son renvoi au terme d’une audition qui, de l’avis des Sénateurs, serait venue confirmer les accusations de corruption et de gabegie administrative pleuvant sur la direction de l’Office national d’assurance vieillesse
D’anciens employés de l’ONA, renvoyés par l’administration actuelle, ont agressé physiquement lundi le directeur général de l’institution, Bernard Degraff, à l’issue d’une audition houleuse au Sénat consacrée à sa gestion controversée, au centre d’accusations répétées de corruption.
Sur le gril pendant de longues minutes devant la commission des affaires sociales, dont le président Maxime Roumer a même réclamé son départ, M. Degraff a été frappé en plein visage au moment où il quittait le Parlement dans une atmosphère survoltée. Faisant face à d’ex-subalternes particulièrement violents, le haut fonctionnaire a été également touché à la nuque avant de pouvoir regagner sa voiture avec beaucoup de difficultés, en dépit de la présence de partisans venus le soutenir dans cette épreuve au Parlement.
Quant aux agents de sécurité de la Chambre haute, dépassés par les événements, déjà ils avaient laissé les protestataires -visiblement hostiles au directeur- pénétrer dans l’enceinte de la salle d’audition pour se lancer dans des vociférations. Réclamant la tête de celui qu’ils considèrent comme un adversaire implacable, ces anciens employés croient que le responsable n’a plus sa place à la tête d’un organisme à la dérive et qu’il aurait usé de ses relations privilégiées au sein du gouvernement pour régler des affaires strictement personnelles.
Accompagné du ministre des affaires sociales, Charles Jean-Jacques -son ministre de tutelle lui-même interrogé sur l’application du salaire minimum et l’absence depuis plus de 30 ans du conseil d’administration du salaire- Bernard Degraff a eu du mal à s’expliquer sur l’utilisation du fonds de pension de l’ONA mise en cause par les Sénateurs. Contraint d’abandonner le discours qu’il avait préparé pour la circonstance, il s’est défendu contre les accusations de corruption visant son équipe. Il estime que tous les changements intervenus dans la gestion de l’institution sont destinés à la rendre plus efficace par rapport à sa mission de protection sociale.
Cependant, entre la direction de l’ONA et le Sénat de la république le fossé semble infiniment grand et très difficile à combler tant les données sont appréciées et les dossiers abordés différemment. L’un des commissaires, Pierre Francky Exius, a proposé à ses collègues d’appeler l’Exécutif à mettre fin rapidement au service de M. Degraff. Avis que partage totalement le président de la commission, Maxime Roumer, que l’invité n’a pas su convaincre.
Encore plus virulent, le Sénateur de l’ouest, John Joël Joseph, qui dit détenir des informations de première main, affirme que depuis l’arrivée de cette administration, l’argent des pensionnés serait dilapidé et aurait servi à l’achat d’une flotte impressionnante de véhicules remis en cadeau à des particuliers. Le parlementaire s’insurge également contre l’acquisition, sans appel d’offre, pour un montant de plus de deux millions de dollars, du bâtiment logeant le siège social de l’ONA à Pétion-Ville (banlieue est de la capitale) de même que des révocations qualifiées de massives et illégales.
Après cette journée éprouvante, l’équipe dirigeante de l’Office national d’assurance vieillesse pourrait ne pas être au bout de ses peines avec désormais un soutien en moins, celui du Sénat. spp/Radio Kiskeya










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