Widgetized Section

Go to Admin » Appearance » Widgets » and move Gabfire Widget: Social into that MastheadOverlay zone

Afrique du Sud : Jacob Zuma nie vouloir prendre une cinquième femme pour ses vieux jours

Partager/Share this

 

Jacob Zuma et ses quatre épouses
Agence France-Presse
JOHANNESBURG

Le président sud-africain Jacob Zuma a démenti avoir l’intention de prendre une cinquième femme pour l’accompagner pendant ses vieux jours, comme cela avait été rapporté par le quotidienThe Star mercredi.

La présidence a affirmé qu’il s’agissait d’une mauvaise interprétation de ses propos en zoulou.

The Star avait rapporté auparavant que le président polygame, en visite mardi dans un township de Durban, avait déclaré en zoulou à l’assistance «Angakayakhi indlu yokugugela… laba ngisabathathile nje», c’est-à-dire «J’ai des femmes, mais il me faut encore épouser la dernière».

Dans un communiqué intitulé «rumeurs de vacances», la présidence sud-africaine a déclaré que le journaliste de ce grand quotidien avait «mal compris» l’expression zouloue citée par M. Zuma.

«Le président a plaisanté en disant qu’il n’avait pas de ‘indlu yokugugela’ (le foyer dans lequel je vais vieillir), remarque que le journaliste a compris comme son intention de prendre une autre femme», a commenté la présidence.

President Jacob Zuma is seen with his first wife, Sizakele Khumalo-Zuma, as well as Deputy President Kgalema Motlanthe and National Assembly Speaker Max Sisulu at Parliament in Cape Town for the State Of The Nation Address on Thursday, 9 February 2012. Photo: SAPA / Nardus Engelbrecht

 

Avant de faire cette confidence, d’humeur badine selon le journal de Johannesburg, M. Zuma (72 ans) avait insisté dans un discours sur le rôle des personnes âgées dans la société, et la nécessité de les aimer et de les respecter.

Selon Sihawu Ngubane, professeur à l’Université du KwaZulu-Natal cité par The Star, il est assez courant dans la culture zouloue que des hommes polygames prennent une dernière femme, parfois la jeune soeur d’une des épouses, sur leurs vieux jours.

«La responsabilité de s’occuper du mari pendant ses vieux jours incombe surtout à la dernière épouse, qui est souvent plus jeune que les autres femmes et est plus agile en cas d’urgence», a-t-il relevé.

 

Image result for jacob zuma house

La maison(ou plutot les maisons ou la forteresse-compound?) de Jacob Zuma

Zuma, qui a une vingtaine d’enfants, s’est marié six fois. Il a actuellement quatre épouses entretenues par l’État, au grand dam de certains contribuables sud-africains qui estiment que la somme consacrée au(x) conjoint(s) du chef de l’État devrait être forfaitaire.

Il a notamment été marié avec Nkosazana Dlamini-Zuma, ancienne ministre et actuelle présidente de la Commission de l’Union africaine, dont il a divorcé en 1998.

Le président sud-africain, qui a été hospitalisé en juin pour surmenage et a beaucoup maigri ces derniers temps, a affirmé dimanche qu’il allait désormais «parfaitement bien», évoquant un simple «coup de fatigue» lié à la campagne des élections générales qu’il a remportées en mai.

Avant de faire ses déclarations en zoulou, M. Zuma avait insisté dans un discours sur le rôle des personnes âgées dans la société, et la nécessité de les aimer et de les respecter.

Ses propos ont été accueillis par des applaudissements, des rires et des youyous dans l’assistance, essentiellement composée de personnes âgées, selon le quotidien The Star.

Sous le feu des critiques

South African President Jacob Zuma (L) sings and dances with his newlywed, Thobeka Mabhija (R) dressed in a colourful Zulu traditional wedding outfit, at their wedding ceremony on January 4, 2010 at Zuma’s rural homestead of Nkandla, KwaZulu-Natal. Photo: AFP / Rajesh Jantilal

 

Si la polygamie de leur président semble globalement acceptée par les Sud-Africains, la facture en fait tiquer plus d’un. Les quatre premières dames officiellement reconnues ont coûté en moyenne 11 millions de rands (environ $1 million de dollars US au cours actuel) par an au contribuable pendant son premier mandat (2009-2014), 55% de plus que pour l’épouse de l’ancien président Thabo Mbeki.

Et c’est sans surprise que les réactions, dans les émissions de libre antenne à la radio et sur les réseaux sociaux, concernaient mercredi le coût pour les finances publiques d’une éventuelle nouvelle union du président.

Zuma est sous le feu des projecteurs depuis plusieurs mois pour les coûteux travaux engagés aux frais de l’Etat, officiellement pour des raisons de sécurité, dans sa résidence privée de Nkandla (est).

Barack Obama and first lady Michelle Obama welcome South African president Jacob Zuma and his wife Nompumelelo Ntuli to the G20 dinner at the Phipps Conservatory

Jewel Samad/AFP/Getty Images

La médiatrice Thuli Madonsela, chargée de veiller au bon usage des deniers publics, a jugé en mars que le président avait illégalement profité du chantier, pointant la construction d’une piscine, d’un amphithéâtre, d’un enclos à bétail et d’un poulailler.

Elle lui a demandé de rembourser une partie des 246 millions de rands ($24,5 millions de dollars US) engagés, dénonçant des travaux somptuaires «constituant un îlot dans un océan de pauvreté où les infrastructures publiques sont rares».

M. Zuma a superbement ignoré tous les appels à rembourser. Juste avant les élections du 7 mai, il avait justifié ces travaux de renforcement de la sécurité, à la surprise générale, par le viol quelques années auparavant d’une de ses épouses.

Cliquez sur la fleche pour jouer la video

Partager/Share this

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.