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L’aéroport Kennedy de New York se transforme en lieu de désespoir

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Associated Press

L’aéroport John F. Kennedy, à New York, s’est transformé en une scène hantée par la colère et le désespoir alors que les citoyens de sept nations musulmanes se voyaient refuser l’accès aux États-Unis, samedi.

Plusieurs vols se dirigeaient vers les États-Unis, vendredi, lorsque le président Donald Trump a signé un décret-loi interdisant l’entrée au pays aux Iraniens, Irakiens, Libyens, Somaliens, Soudaniens, Syriens et Yéménites.

Des avocats travaillant à l’aéroport ne pouvaient pas donner de données précises sur le nombre de personnes qui ont été détenues après l’arrivée de leur vol au cours de la journée.

Yosre Ghaleb, âgé de 25 ans, figurait parmi la dizaine de personnes qui attendaient voir si un de leurs proches allait être libéré ou expulsé.

La soeur de sa belle-mère, une Yéménite âgée de 67 ans, venait vivre avec sa famille aux États-Unis à cause de ses problèmes cardiaques et de son diabète. Elle a été détenue et replacée dans un autre avion en direction de l’Arabie saoudite.

«Elle est très triste. Ses conditions de vie étaient très mauvaises. Nous voulions qu’elle termine ses jours de belle façon, a raconté M. Ghaled. Nous l’avons attendue pendant plusieurs années. Ils auraient pu au moins nous laisser la voir. On se serait senti un peu mieux.»

Trump a dit que le but de l’interdiction de séjour temporaire était d’empêcher de potentiels terroristes à entrer aux États-Unis.

Deux membres du Congrès, les représentants démocrates Jerrold Nadler et Nydia Velazquez, ont manifesté en compagnie de plusieurs centaines de personnes qui ont tenté de faire libérer environ une dizaine de personnes. Les protestataires scandaient: «Laisser les entrer». La comédienne Cynthia Nixon, célèbre pour son rôle dans «Sex and the City» s’est jointe à elles.

Parmi les personnes détenues à New York, on retrouvait deux Irakiens à qui on avait déjà donné l’autorisation de venir aux États-Unis en raison de leurs liens avec l’armée américaine. L’un d’entre eux, Hameed Khalid Darweesh, un interprète auprès de l’armée américaine lors de l’invasion d’Irak en 2003, a finalement été libéré aux acclamations de la foule au milieu de l’après-midi.

Il a déclaré que les États-Unis demeuraient «une terre de liberté» où habite «le plus grand peuple du monde entier», mais le fait d’avoir été détenu l’a consterné.

Son compatriote de 33 ans, Haider Sameer Abdulkhaleq Alshawi, 33, qui venait rejoindre sa femme au Texas ayant fui son pays parce qu’elle craignait pour sa vie après avoir travaillé pour une entreprise de sécurité américaine, ignorait encore son sort en fin d’après-midi.

Plusieurs avocats tentaient de finaliser des requêtes à être envoyées aux tribunaux aux noms des candidats à l’entrée aux États-Unis.

Le gouverneur de l’État de New York, le démocrate Andrew Cuomo, a affirmé avoir ordonné aux avocats de l’État et à l’agence administrant l’aéroport Kennedy «d’explorer toutes les options juridiques» pour venir en aide aux personnes encore détenues dans les aéroports de New York.

«Je n’avais jamais pensé que je verrais un jour des réfugiés ayant fui leur pays ravagé par la guerre dans l’espoir d’une vie meilleure, d’être rejeté à notre porte. Ce n’est pas qui nous sommes ou qui nous devrions être», s’est-il désolé.

Cliquez sur la fleche pour jouer la video

https://www.youtube.com/watch?v=1D03y1KuJs0

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