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Affaire russe : l’administration Trump s’en prend au procureur qui mène l’enquête

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L’équipe de Donald Trump a dénoncé des irrégularités dans l’enquête sur une éventuelle collusion avec la Russie lors de la présidentielle de 2016, assurant que le procureur spécial avait reçu illégalement des dizaines de milliers d’emails.

Les proches de Donald Trump veulent clore une enquête dans laquelle "il n'y a rien à découvrir".

Les proches de Donald Trump veulent clore une enquête dans laquelle « il n’y a rien à découvrir ».(Reuters)

Donald Trump passe à l’offensive dans l’affaire russe, le « Russiagate ». Alors que Vladimir Poutine lui a apporté son soutien jeudi, le président américain a étayé sa défense dans l’enquête sur une éventuelle collusion avec la Russie lors de la présidentielle de 2016. L’équipe en place à la Maison-Blanche a dénoncé des irrégularités qu’aurait commises le procureur spécial Robert Mueller. Ce dernier, assurent plusieurs proches de Trump, aurait reçu illégalement des dizaines de milliers d’emails. Un contre-feu mis sur la place publique au moment même où le magistrat spécial inculpe plusieurs proches de l’homme d’affaires devenu président.

Une lettre cherche à semer le doute sur les méthodes du procureur spécial

Depuis plusieurs semaines en effet, des proches du président américain et certains élus républicains mettent en doute la crédibilité et l’impartialité de l’enquête de Robert Mueller, réclamant par ailleurs la fin d’une enquête qui, selon eux, n’aboutira à rien. Dans une lettre adressée au Congrès, et citée par les médias américains, Kory Langhofer, l’avocat de l’équipe de transition de Donald Trump avant son investiture de janvier dernier, affirme qu’une agence fédérale, la General Services Administration (GSA), a « illégalement transmis » des milliers d’emails aux enquêteurs. Le courrier laisse entendre que ces derniers ne disposaient pas du mandat nécessaire pour obtenir de tels documents.

Peter Carr, porte-parole du procureur spécial, a formellement contesté toute irrégularité, assurant que l’enquête était menée dans le strict respect de la loi. « Lorsque nous avons des emails au cours de notre enquête, nous avons soit obtenu l’accord du propriétaire du compte soit suivi la procédure pénale appropriée », a-t-il déclaré.

Le cercle rapproché de Trump met la pression

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Le procureur (special prosecutor) Robert Mueller,ancien directeur du FBI

L’exécutif américain est-il en train de préparer le terrain pour le limogeage de Robert Mueller, une hypothèse qui fait l’objet de spéculations récurrentes à Washington? « Il n’y a pas la moindre discussion sur ce thème à la Maison-Blanche », a assuré sur NBC le conseiller parlementaire de la Maison-Blanche, Marc Short, tout en estimant que le temps était venu de « tourner la page ». « Les contribuables ont dépensé des millions et des millions de dollars dans cette enquête qui n’a à ce jour démontré aucune collusion avec les Russes », a-t-il argué.

Interrogé dimanche matin sur CNN cette enquête, le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin, très proche de Donald Trump, a jugé qu’il était temps qu’elle s’achève. « Il faudrait qu’elle se termine rapidement. Je pense qu’il n’y a rien à découvrir […] Les gens veulent passer à autre chose », a-t-il assuré.

Robert Mueller a le soutien du ministère de la Justice

Nombre de démocrates s’indignent de la multiplication des accusations visant à déstabiliser Robert Mueller au moment même où ses investigations s’accélèrent. Le procureur spécial a récemment inculpé plusieurs proches de Donald Trump, parmi lesquels le général Michael Flynn, qui fut son conseiller à la sécurité nationale. Ce dernier a plaidé coupable d’avoir menti au FBI et accepté de coopérer avec la justice.

Robert Mueller peut toutefois compter sur le soutien du numéro deux du ministère de la Justice, Rod Rosenstein. Ce dernier a défendu l’impartialité de l’enquête en cours, assurant qu’elle était libre de toute influence politique. « Je ne suis pas au courant d’une quelconque irrégularité », a-t-il martelé cette semaine devant la Chambre des représentants.

(Avec AFP)

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