Nouveau venu en politique, cet ancien procureur de 49 ans, qui a pris les rênes de son New Jersey (est) natal en janvier 2010 alors qu’aucun républicain n’avait remporté ce bastion démocrate depuis plus d’une décennie, a immédiatement félicité le choix de Paul Ryan, samedi, comme colistier du candidat à la Maison Blanche, Mitt Romney.
Selon lui, ce «ticket» républicain est «en position unique pour faire les choix difficiles qui s’imposent afin de répondre aux défis budgétaires et obtenir des résultats», a-t-il indiqué dans un communiqué. «Avec Paul Ryan sur le ticket, nous avons une équipe qui comprend la stagnation économique de notre pays ces quatre dernières années et l’urgence de changer la donne».
Avoir été choisi pour prononcer le discours phare de la convention républicaine du 27 au 30 août à Tampa en Floride (sud-est), au cours de laquelle Mitt Romney sera officiellement intronisé candidat, est la preuve de l’influence grandissante de Chris Christie dans les rangs républicains.
Ayant réussi en 2011 à engranger un soutien important d’électeurs et d’élus, il a douché les espoirs de ses partisans en octobre en refusant de se porter candidat à la Maison Blanche, affirmant que «ce n’était pas le moment».
Le gouverneur s’était pourtant vu qualifié de star montante du parti et de nouveau héraut du conservatisme fiscal pour avoir comblé en un temps record les millions de dollars de déficit de son État par des coupes dans l’éducation ou les aides locales, le tout en limitant les hausses d’impôts.
M. Christie «n’a pas eu peur de prendre à bras le corps les défis les plus difficiles de son État, en veillant aux contribuables qui travaillent dur», a souligné dans un communiqué Reince Priebus, haut responsable du parti.
D’autres personnalités montantes auront droit à leur part de gloire lors de la convention, à l’instar du jeune sénateur de Floride Marco Rubio choisi pour introduire le discours de Mitt Romney, qui sera l’un des moments les plus suivis de la campagne.