«Nous sommes un pays en développement, pour qui le Mondial (de 2014) et les Jeux olympiques constituent une chance de stimuler le développement économique, à travers les investissements dans les infrastructures qui se seraient probablement faits de toute façon, mais étalés sur 10, 15 ou 20 ans», a estimé M. Fernandes.
«Le retour sur investissement pour le pays est énorme. Ce sont des infrastructures qui vont stimuler le développement pour plus d’une génération», a-t-il ajouté.
La Coupe du monde de football à elle seule requiert 14 millions d’investissements en infrastructures, dont une grande partie sera utilisée deux ans plus tard pour les JO.
Être l’hôte des deux plus grands événements sportifs mondiaux est une «chance historique» pour le Brésil, a estimé le ministre.
En plus de l’héritage en termes d’équipements, dont un centre de contrôle de la sécurité, le gouvernement brésilien espère que les deux grands événements sportifs auront un impact en termes de pratique sportive et de santé publique, ainsi que sur le sport à l’école.
Le maire de Rio, Eduardo Paes, a reçu solennellement le drapeau olympique des mains du maire de Londres, Boris Johnson, dimanche soir, au cours de la cérémonie de clôture des JO dans la capitale britannique. Les Jeux de Rio seront les premiers jamais organisés dans une ville d’Amérique du Sud.
Héberger la fête olympique dans une ville en proie à de graves problèmes de transports et de violence est sans comparaison à la tenue des Jeux dans un pays riche comme le Royaume-Uni, a convenu le ministre, mais Rio est «prête à relever le défi».