Donald Trump est le premier choix de 20% des électeurs dans le sondage Quinnipiac.
À six mois du début des primaires, le sondage publié par l’Université Quinnipiac n’est guère prédictif, mais souligne la popularité exceptionnelle de l’homme d’affaires parmi les 17 candidats déclarés.
Donald Trump est le premier choix de 20% des électeurs dans le sondage Quinnipiac, devant le gouverneur du Wisconsin Scott Walker (13%) et l’ancien gouverneur de Floride Jeb Bush (10%), avec une marge d’erreur de 3,7 points.
Mais Donald Trump, figure très contestée, perdrait toutefois largement dans un hypothétique match contre la favorite de l’investiture démocrate, Hillary Clinton. Elle le battrait avec 48% des voix contre 36% pour Donald Trump, et les autres candidats aux primaires démocrates, moins connus, le battraient aussi si l’élection avait lieu aujourd’hui.
«Tout Donald Trump est contradiction et paradoxe. D’un côté il fait de très bons scores, si les primaires avaient lieu aujourd’hui, mais beaucoup ne l’approuvent pas, les gens trouvent qu’il n’est ni honnête ni digne de confiance», explique Tim Malloy, de l’institut de sondage Quinnipiac. «Les gens l’aiment ou le détestent».
Donald Trump dispose d’un atout par rapport à ses rivaux: sa notoriété. «Il a un avion, des immeubles à son nom, des parcours de golf, des concours de beauté», relève le sondeur. «Tout le monde le connaît, c’est un énorme avantage».
Le sondage de jeudi n’est pas une exception. Les grands sondages réalisés récemment par CNN, Washington Post/ABC News et Fox News ont tous placé Donald Trump en tête des préférences républicaines.
Ses attaques, condamnées à droite comme à gauche, contre le sénateur John McCain dont il a mis en doute la qualité de «héros» alors qu’il fut prisonnier pendant la guerre du Vietnam, n’ont pas précipité sa chute, contrairement à ce qu’espéraient certains responsables républicains.
Donald Trump a aussi monopolisé le débat sur l’immigration en s’en prenant aux clandestins mexicains, ses rivaux restant inaudibles.
Les 10 candidats les mieux placés dans les sondages débattront en direct jeudi prochain, le 6 août, à Cleveland sur la chaîne d’informations Fox News. Les autres seront invités à un forum télévisé la même journée.
Les primaires devraient commencer le 1er février 2016 par une consultation dans le petit État rural de l’Iowa, dans le nord des États-Unis. Mais cette date et le calendrier des primaires ne sont pas encore inscrits dans le marbre. Les conventions d’investiture sont quant à elles fixées à juillet 2016, la présidentielle ayant lieu en novembre suivant.
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