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«Cette défaite fait mal», déclare Hillary Clinton

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Hillary Clinton a donné son discours de concession... (Carlos Barria, REUTERS)

Hillary Clinton a donné son discours de concession à New York en présence de son époux Bill Clinton et de Tim Kaine, derrière elle.

CARLOS BARRIA, REUTERS

Dans un discours émotif, la candidate démocrate malheureuse à la présidentielle américaine Hillary Clinton a appelé les Américains à s’unir derrière le président désigné Donald Trump. C’est sa première allocution publique depuis sa défaite.

« Je souhaite le meilleur succès à Donald Trump, a déclaré la candidate perdante à New York devant ses partisans. Nous devons garder l’esprit ouvert et donner à Donald Trump la chance d’être un leader. Nous devons défendre les valeurs américaines et nous assurer que tous les Américains soient représentés à Washington. Cette défaite fait mal. Mais s’il vous plait, ne croyez jamais que se battre pour ce qui est juste n’en vaut pas la peine. »

Mme Clinton a tenu à remercier son équipe et ses partisans et a évoqué le fait qu’une femme autre qu’elle-même pourrait bientôt être élue à la tête des États-Unis.

« C’est douloureux, et ce sera douloureux encore longtemps. […] Nous n’avons pas fracassé le plafond de verre, mais avec un peu de chance quelqu’un va pouvoir le faire avant longtemps. Pour les jeunes filles qui regardent, n’oubliez jamais que vous pouvez réaliser vos propres rêves. »

Dans un dénouement que peu de gens avaient prédit, Hillary Clinton a perdu la course à la présidence, mais a remporté le vote populaire, réussissant à récolter environ 1,3 % plus de votes que Trump sur le plan national. C’est la quatrième fois de l’histoire américaine qu’un candidat accède à la Maison-Blanche sans pour autant avoir remporté le plus grand nombre de votes.

L’équipe de campagne d’Hillary Clinton avait annoncé dans un premier temps qu’elle devait s’exprimer à 9 h 30 depuis un hôtel new-yorkais avant de retarder son discours d’une heure, soit à 10 h 30. À 11 h 30, son colistier Tim Kaine a fait son entrée peu après pour l’introduire sous une pluie d’applaudissements.

Le président des États-Unis Barack Obama a pris la parole mercredi à 12 h 20 depuis la Maison-Blanche au lendemain de l’élection surprise du milliardaire populiste Donald Trump à sa succession, a annoncé l’exécutif.

Le président des États-Unis Barack Obama a pris la parole mercredi à 12 h 20 depuis la Maison-Blanche au lendemain de l »élection surprise du milliardaire populiste Donald Trump à sa succession, a annoncé l »exécutif.

M. Obama, qui a appelé M. Trump tôt mercredi matin afin de le féliciter, a invité ce dernier jeudi à la Maison-Blanche pour évoquer la transition. Fortement impliqué dans la campagne de la démocrate Hillary Clinton, le président américain n’a eu de cesse de souligner que le magnat de l’immobilier représentait une menace pour la démocratie.

La presse mondiale catastrophée par la victoire de Trump

Un vendeur de journaux observe les unes des... (photo PEDRO PARDO, AFP)

Un vendeur de journaux observe les unes des différents journaux consacrées à l’élection de Donald Trump à la présidence américaine, à Mexico, le 9 novembre.

PHOTO PEDRO PARDO, AFP

Agence France-Presse
PARIS

Certains en font une « tragédie », une « catastrophe », d’autres « la victoire de la colère » et « la revanche » des petites gens, mais la presse mondiale s’accordait mercredi à voir avant tout dans la victoire de Donald Trump le triomphe du populisme et l’arrivée d’une présidence imprévisible.

Certains en font une « tragédie », une « catastrophe », d'autres... (image libération) - image 1.0

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« La victoire de la colère », titrait le quotidien français Le Monde, voyant dans l’arrivée au pouvoir de Trump une victoire qui « confortera les mouvements et leaders populistes du monde entier ». Et dans sa promesse de « rendre sa grandeur à l’Amérique » un signal « de repli et d’isolationnisme ».

« Trumpocalypse », titrait Libération(gauche). « Ne nous y trompons pas : la première puissance mondiale est désormais aux mains de l’extrême droite. La moitié des Américains ont voté, en toute conscience, pour un candidat raciste, menteur, sexiste, vulgaire, haineux (…) Cette élection est un avertissement supplémentaire pour ceux qui pensent que Marine Le Pen ne peut parvenir au pouvoir en France en 2017 ».

À droite, Le Figaro voit dans « la colère américaine » qui porte Trump au pouvoir « la grande cousine des frondes européennes. Cette nouvelle réalité ne se dissoudra pas comme un ciel empoudré au soir d’un combat. Ni sur une rive de l’Atlantique ni sur l’autre. »

En Allemagne, le Süddeutsche Zeitung déplore « la pire catastrophe possible (…) L’inimaginable est devenu réalité ».

À Londres, le Guardian (gauche) renchérit : « Le peuple américain a plongé dans l’abîme. Le prochain président est un homme sectaire et instable, un prédateur sexuel et un menteur invétéré. Il est capable de tout. »

Le tabloïd de droite Daily Mail salue, lui, « la revanche » des petites gens, et « une humiliation pour Hillary, pour les sondeurs et pour les élites des affaires et du show-business ».

En Italie, la Stampa est moins pessimiste. Sous le titre « Trump, un ouragan de rage et de mécontentement », il estime que « la victoire de Trump confirme la vitalité de la démocratie américaine, capable de se transformer continuellement », même si elle provoque « un déluge d’incertitudes liées à l’imprévisibilité du vainqueur ». En attendant, ajoute-t-il, « le reste du monde doit digérer ce qui s’est passé cette nuit : le peuple de la révolte frappe à nos portes ».

« Tragédie américaine »

En Australie, l’éditorialiste économique des journaux du groupe Fairfax Media est catastrophé, prédisant une « instabilité financière extraordinaire » et le risque de voir Trump « déstabiliser la première économie mondiale en poussant sa dette à plus de 100 % de son PIB ».

Aux États-Unis, les grands journaux soulignent la défaite des élites politico-médiatiques. « Le président Donald Trump. Trois mots qui étaient impensables pour des dizaines de millions d’Américains », écrit le New York Times, qui reconnaît « un coup humiliant pour les médias, les sondeurs et l’élite démocrate ».

Le Washington Post y lit la victoire « des électeurs ruraux et des zones industrielles sinistrées qui estiment que l’élite politique les a abandonnés », avant d’espérer « que M. Trump sera un meilleur président que nous ne le craignons », et que la force des institutions démocratiques l’empêchera de « déporter des millions de gens, déchirer des accords commerciaux, limiter la liberté de la presse (…) et saboter les efforts mondiaux pour lutter contre le changement climatique » comme annoncé au cours de sa campagne.

Enfin le magazine New Yorker, sous le titre « Une tragédie américaine », souligne que la victoire de Trump « alors que son racisme et sa misogynie étaient bien connus suggère que ces sentiments sont largement partagés ».

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