Amanda Clayton n’est apparue nullement gênée lorsqu’une chaîne de télévision locale, qui la filmait pour un reportage, l’a surprise en train de décharger un plein de courses de sa voiture flambant neuve et porter les sacs vers la cuisine de sa nouvelle maison située dans la banlieue de Lincoln Park.
Cette jeune femme de 24 a expliqué qu’en septembre dernier, lorsqu’elle avait remporté le gros lot, elle touchait l’équivalent de 200 dollars par mois en bons alimentaires.
«Je pensais qu’ils allaient arrêter de me les verser, mais comme ça n’a pas été le cas, je me suis dit que c’était bon… parce que je ne travaille pas», a-t-elle expliqué à la chaîne de télévision.
Interrogée pour savoir si cela ne lui faisait rien de vivre aux frais du contribuable dans un État très endetté, elle a rétorqué que le lot qu’elle avait remporté n’était pas si gros que cela en réalité. Sur le million de dollars, elle n’avait touché que 700 000 dollars auxquels avaient été soustraits 200 000 dollars d’impôts.
«Je trouve ça normal, je veux dire, je n’ai pas de revenus et j’ai des factures à payer», a-t-elle déclaré. «J’ai deux maisons… et je n’arrive pas à joindre les deux bouts».
Dans le Michigan, deux projets de loi imposent aux organisateurs de loterie de transmettre les noms des gagnants de plus d’un million de dollars aux services sociaux de l’État.
À la suite du reportage télévisé, les services sociaux du Michigan ont répliqué par communiqué interposé: «Nous allons poursuivre notre lutte contre toutes les fraudes et les abus à notre système d’entraide sociale».