Le républicain Mitt Romney, probable adversaire de Barack Obama à la présidentielle américaine, a gagné du terrain dans deux États cruciaux pour le scrutin du 6 novembre, tandis que le président se renforçait dans un troisième État, selon un sondage publié jeudi.
Le sondage de l’Université de Quinnipiac place Mitt Romney à 44% d’intentions de vote contre 43% pour le président Barack Obama en Floride. Le candidat républicain efface ainsi le retard de sept points qu’il accusait il y a cinq semaines.
Dans l’Ohio -un État où aucun président républicain élu n’a jamais perdu- l’avance de six points de pourcentages dont M. Obama bénéficiait a diminué au profit de son adversaire et le président ne mène plus que par deux points.
«Mitt Romney a éclipsé l’avance du président Barack Obama dans l’Ohio et en Floride de telle façon que ces deux États représentent maintenant des chances égales (pour les deux candidats), ce qui représente un tournant par rapport à la fin du mois de mars lorsque le président bénéficiait d’une avance», a dit Peter Brown, directeur adjoint de l’institut de sondage de l’Université de Quinnipiac.
«La bonne nouvelle pour le président est qu’il dispose d’une avance de huit points en Pennsylvanie, et s’approche de la marge de 11 points qu’il avait lorsqu’il a remporté l’État en 2008», a ajouté M. Brown.
À six mois de l’élection présidentielle, les états-majors de campagne se concentrent aussi sur des États-clés comme le Colorado, le Michigan, le Nevada, le New Hampshire, la Caroline du Nord et la Virginie.
M. Brown attribue la poussée de M. Romney en Floride et dans l’Ohio au fait qu’il est désormais perçu comme le candidat investi et qu’il ne subit plus les attaques de ses adversaires républicains. Par ailleurs, il précise que «l’optimisme des électeurs au sujet de l’économie s’est stabilisé».
Les électeurs de Floride et de l’Ohio estiment que le multimillionnaire et ancien gouverneur du Massachusetts Mitt Romney, serait mieux à même de gérer les questions économiques. En Pennsylvanie, ils sont divisés, selon le sondage qui a porté sur un échantillon de 1100 électeurs dans chaque État et qui possède une marge d’erreur de plus ou moins 2,9 points de pourcentages.