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© afp.
Occupe-toi de ton salaire, je m’occupe du mien
Un homme sans ennemi est un homme sans valeur
« Je suis arrivé au bon moment »
Le ton est donné. A Shanghai, Anelka palpe un salaire de 230.000 euros par semaine. De quoi faire de lui l’un des joueurs les mieux payés de la planète. « Je transpire depuis longtemps pour gagner cet argent. Occupe-toi de ton salaire, je m’occupe du mien. Ceux qui sont choqués par ce que je touche ne connaissent rien au business du football. D’ailleurs, mon palmarès est là pour leur rafraichir la mémoire. J’ai fait des sacrifices très jeune: j’ai quitté mes parents et ma maison à 13 ans et je joue chez les pros depuis que j’en ai 15. Quand j’ai commencé le foot, il n’y avait pas ces montants. Je suis juste arrivé au bon moment. »
« Le théorême de Pythagore, ça sert à rien »
Depuis la Coupe du Monde 2010, Nicolas Anelka symbolise pourtant la génération des joueurs français, grassement payée et mal éduquée. C’est peut-être un peu cliché mais c’est en tout cas l’image qui lui colle à la peau. « En France, 65 millions de personnes donnent des leçons sur les footballeurs, pensant qu’ils ne savent rien faire d’autre que taper dans un ballon. Ils estiment que lire des kilomètres de bouquins leur confère une culture générale synonyme d’intelligence. Mais dès qu’ils franchissent la Manche, ils n’arrivent pas à aligner trois mots d’anglais! Moi je parle le français, l’anglais, l’espagnol et j’attaque le chinois. Je suis capable de me faire comprendre partout dans le monde. « Les Fourberies de Scapin », « le théorème de Pythagore » ou « Cinquante nuances de Grey », ça ne me sert à rien dans ma vie! »
L’occasion pour l’ex-joueur de Chelsea et du PSG de régler ses comptes avec ses détracteurs. « Un homme sans ennemi est un homme sans valeur. Comme l’époque adore les hypocrites, je ne m’attends pas à n’avoir que des amis. À tous ceux qui parlent sans me connaitre, sachez que si vous ne m’aimez pas, c’est réciproque. Et si vous m’aimez, je n’ai rien fait pour. »