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Fin de campagne pour la succession de Chavez

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La campagne éclair pour la succession du président Hugo Chavez au Venezuela, duel houleux entre son dauphin Nicolas Maduro et le chef de l’opposition Henrique Capriles, prenait fin jeudi avec des rassemblements massifs, au jour du 11e anniversaire du putsch avorté contre le charismatique dirigeant socialiste.

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Investi par Hugo Chavez avant sa mort le 5 mars des suites d’un cancer, M. Maduro, l’ex-chef de la diplomatie devenu président par intérim, a réuni une marée humaine de plusieurs dizaines de milliers de personnes sur la plus grande avenue de Caracas, où, le drapeau national en guise de cape, il s’est frayé un chemin perché sur une camionnette.

« On va voter pour lui car c’est l’icône de la révolution, notre Comandante bien aimé l’a dit, la victoire ne fait aucun doute », lance à l’AFP Yori Jaimes, une étudiante de 20 ans, dont le T-shirt arbore le slogan de la campagne, en forme de promesse à Chavez : « Je te le jure, mon vote est pour Maduro ». Nelson Pacheco, 37 ans, un cadre de la compagnie nationale pétrolière PDVSA, approuve bruyamment.

« Nous allons continuer la révolution que la droite veut défaire. Le Comandante a donné sa vie pour nous », clame-t-il, au milieu d’une nuée de drapeaux rouges et de portraits du président défunt.

Maduro favori
Crédité d’une avance avoisinant les 10 points selon les sondages, Maduro, ancien chauffeur de bus et syndicaliste de 50 ans à la large carrure, se pose en héritier du défunt chef de file de la gauche latino-américaine et de ses 14 années au pouvoir.

Il assure aussi être la « seule garantie » du maintien des « missions », les programmes sociaux financés par la rente pétrolière, quasiment la seule ressource de ce pays doté des plus grandes réserves de brut au monde et où la pauvreté touche encore près de 30% de quelque 29 millions d’habitants.

« Je suis le fils de Chavez, je suis un homme du peuple, je suis prêt pour la présidence », a tonné M. Maduro, lors de sa première réunion de la journée, dans l’Etat de Zulia (nord-ouest). Face à Capriles, 40 ans, jeune gouverneur de l’Etat de Miranda (nord), battu par Hugo Chavez à la présidentielle d’octobre dernier (55% contre 44%), Maduro a régulièrement dénoncé les « complots de la bourgeoisie » alliée à l' »impérialisme américain », y compris une supposée tentative d’assassinat contre lui. Des accusations qui prennent d’autant plus de relief que le gouvernement commémorait l’un des épisodes de la légende « chaviste » : le putsch orchestré le 11 avril 2002 par les milieux d’affaires qui a écarté Chavez du pouvoir durant 47 heures, avant qu’un soulèvement populaire ne le ramène au palais présidentiel.

De son côté, l’opposition devait organiser son dernier meeting dans l’Etat de Lara (nord-ouest), où M. Capriles va conclure un marathon de dix jours, durant lequel il a exhorté les Vénézuéliens à ne pas se laisser abuser par « les mensonges » de son adversaire, estimant incarner une « croisade » du « bien contre le mal ». « Le pays a besoin d’un changement, il n’en peut plus », s’est-il écrié lors d’une première réunion dans l’Etat d’Apure (sud), avant de promettre de ne pas supprimer « ce qui est un acquis pour notre peuple », en référence aux « missions ».

« Ce que je vais supprimer, c’est la corruption de tous ces pistonnés ». Adepte de la social-démocratie, cet avocat à l’élégance naturelle, qui a attiré lui aussi les foules lors de son meeting, reproche à son adversaire de s’abriter derrière son mentor, dont le spectre aura plané tout au long de la campagne.

« Nicolas n’est pas Chavez ! », clame-t-il à longueur de discours, en dénonçant les problèmes quotidiens: une insécurité record (16.000 meurtres en 2012), des pannes de courant récurrentes ou encore des pénuries alimentaires provoquées par l’instauration d’un contrôle des changes depuis 10 ans qui pénalise les importations.

Outre la lourde tâche de succéder à Chavez, le vainqueur de la présidentielle devra aussi redresser une économie en crise avec une inflation de plus de 20% en 2012, un baril bloqué à 100 dollars et un déficit de plus de 15% du PIB.




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