En dépit d’avoir réélu un noir à sa présidence, l’Amérique reste divisée et en certaine partie profondément assise sur des clichés que l’on espère voir un jour disparaître. Si, anciennement, les avis des uns et des autres étaient confinés à un entourage aussi vaste que leur largeur d’esprit, désormais, la haine se partage sur les réseaux sociaux. Cette tendance a donné l’idée à FloatingSheep, intéressé dans la géolocalisation des interactions sur la toile, de tracer et déterminer la provenance des propos racistes.
Au lendemain de la présidentielle américaine, ils ont isolé une série de mots-clés comme « monkey » (singe), « nigger » (nègre), « Obama », « reelected » (réélection) ou « won » (a gagné), et les ont classés en fonction de leur provenance. Sur base d’une formule établie à l’avance, ils sont parvenus à comparer le degré de tweets à caractère raciaux ou haineux à l’échelle nationale. Il en resort une carte et une palette de couleurs qui déterminent la densité de tweets racistes.