Incarcéré dans une prison près de Buenos Aires, l’ancien général est mort dans un hôpital de Buenos Aires où il avait été admis en urgence.
Jorge Videla était le symbole de la répression militaire pendant la «guerre sale» pour laquelle il avait été condamné à la prison à perpétuité.
C’est sous le commandement du général Jorge Rafael Videla que cette répression a atteint son paroxysme, avec quelque 30 000 «disparus» réclamés inlassablement par les «Mères de la Place de Mai», tous les jeudis devant le Palais présidentiel à Buenos Aires.
En 1985, accusé de crimes contre l’humanité, le chef du putsch militaire de mars 1976 est condamné à la réclusion à perpétuité, accusé personnellement de 66 assassinats, de centaines d’enlèvements et de cas de torture.
En décembre 1990, il bénéficie du pardon décrété par le président Carlos Menem (néo-péroniste, 1989-1999). Néanmoins, en 1998, il est arrêté à nouveau pour l’enlèvement systématique de nouveau-nés enlevés à leurs mères «subversives» détenues et qu’il faisait adopter par des proches du régime.
La justice lui reproche également d’avoir participé à l’Opération Condor, plan concerté des régimes militaires sud-américains pour éliminer leurs opposants pendant les années 1979-1980.
Le 10 octobre 2008, il est emprisonné à nouveau alors qu’en raison de son âge il était assigné à résidence, et est à nouveau condamné en 2010 pour crimes contre l’humanité. Le 5 juillet 2012, il est condamné à 50 ans de prison pour vols de bébés d’opposants sous la dictature.
Videla est né en 1925 près de Buenos Aires dans une famille d’officiers qui lui fait faire ses études au collège militaire. Après une carrière classique dans l’infanterie, il est nommé chef d’état-major général de l’armée de Terre, puis commandant en chef de l’armée de Terre, en août 1975.
Le 24 mars 1976, il dirige avec l’amiral Emilio Massera (Marine) et le brigadier Orlando Agosti (armée de l’Air) le coup d’État qui, sans aucun coup de feu tiré, porte la junte militaire au pouvoir. Le 26 mars, il est nommé président de la République.
De 1976 à 1978, la répression frappa aveuglément syndicalistes, guérilleros, hommes politiques, ecclésiastiques, journalistes, universitaires. Des milliers d’entre eux disparaissent après avoir été enlevés, 30 000 au total selon les organisations humanitaires.
Dépourvu de tout remords, il réclamera même des dédommagements et une «réparation morale» à la Justice, requête toujours refusée par l’État argentin.
En mai 1978, le général Videla est reconduit à la tête de l’État jusqu’à fin mars 1981, date à laquelle il est remplacé par le général Roberto Viola.
La politique économique ultra-libérale de la junte s’avère désastreuse pour de nombreux secteurs industriels et responsable d’une inflation avoisinant les 100 %.
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