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Source: AFP© photo news.
« La décision de passer par un arbitrage privé n’a pas pu être prise sans, a minima, que Nicolas Sarkozy ait été mis à l’époque au courant ou bien ait pu donner son aval », ajoute le numéro un du Parti socialiste. Pour Harlem Désir, « le responsable de cette décision (le recours à un arbitrage privé, ndlr) était le premier personnage de l’Etat: Nicolas Sarkozy ».
« C’est une affaire d’Etat d’une extrême gravité. Compte tenu des sommes en jeu et de l’aberration des décisions prises lorsqu’on connaissait les liens entre Tapie et Sarkozy », ajoute-t-il.
La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, ministre UMP de l’Economie de 2007 à 2011, a été placée sous statut de témoin assistée la semaine dernière au terme de deux jours d’audition par la cour de justice de la République sur la décision de l’Etat de recourir à un tribunal arbitral pour solder le litige avec Bernard Tapie après la vente d’Adidas. En juillet 2008, ce tribunal a octroyé 285 millions d’euros à Bernard Tapie (403 millions avec les intérêts).
L’ex haut magistrat Pierre Estoup, l’un des trois juges du tribunal arbitral (les deux autres juges sont l’avocat Jean-Denis Bredin et l’ancien président du Conseil constitutionnel Pierre Mazeau, ndlr), a été mis en examen mercredi pour escroquerie en bande organisée, les juges le soupçonnant d’avoir favorisé, avec d’autres, un arbitrage en faveur de l’homme d’affaires.
Cette mise en examen a été décidée dans le cadre de l’enquête sur le volet non ministériel de l’affaire Tapie/Adidas ouverte en septembre 2012 pour « usage abusif des pouvoirs sociaux et recel de ce délit au préjudice du consortium de réalisation » (CDR), gérant le passif du Crédit Lyonnais. L’Etat a décidé de se constituer partie civile dans ce volet et n’exclut pas d’engager un recours contre l’arbitrage.
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