Pete Sessions
Agence France-Presse
Washington
Un républicain de la Chambre des représentants, interpellé par un passant sur la fermeture partielle de l’État fédéral américain, a semblé assimiler un éventuel compromis avec les démocrates à une capitulation politique indigne d’un Américain, selon un enregistrement vidéo.
«Ecoutez, on n’est pas Français. On ne se rend pas», a dit Pete Sessions, un membre important de la Chambre, selon une vidéo publiée dimanche sur YouTube.
«Organisez un vote», venait de lui lancer un homme, non identifié, à propos d’un projet de loi de finances voté par le Sénat à majorité démocrate, et qui permettrait de rouvrir l’État fédéral pour six semaines.
La rencontre s’est produite, selon l’auteur de la vidéo, près d’un monument en plein air de Washington qui semblait être celui dédié à la Seconde Guerre Mondiale, normalement fermé à cause de la paralysie mais que plusieurs élus ont fait rouvrir de force.
Démocrates et républicains se renvoient la balle sur la paralysie gouvernementale, les uns exigeant une réouverture totale, les seconds préférant une réactivation agence par agence.
La Chambre s’était illustrée en 2003 en renommant les frites (french fries) en «Freedom fries» dans plusieurs restaurants et cafétérias parlementaires, pour protester contre l’opposition française à la guerre en Irak.
Le bureau de M. Sessions n’avait pas répondu dans l’immédiat à une demande pour expliciter les propos de l’élu et confirmer s’il faisait référence à l’armistice signé en 1940 avec l’Allemagne.
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