Nicolas Sarkozy a indiqué qu’il voterait pour son ancien premier ministre, François Fillon, au second tour du scrutin, dimanche prochain.
Nicolas Sarkozy a annoncé dimanche son retrait de la vie politique après avoir reconnu sa défaite.
«Il est temps pour moi d’aborder une vie avec plus de passion privée et moins de passion publique», a-t-il déclaré dans une brève allocution, prenant acte de «la volonté des électeurs «de choisir pour l’avenir d’autres responsables politiques».
L’ancien chef de l’État (2007-2012) a indiqué qu’il voterait pour son ancien premier ministre, François Fillon, au second tour du scrutin dimanche prochain face au maire de Bordeaux (sud-ouest) Alain Juppé.
«J’ai beaucoup d’estime pour Alain Juppé mais les choix politiques de François Fillon me sont plus proches», a-t-il expliqué en référence au programme libéral sur le plan économique et conservateur sur les questions sociales de son ancien chef de gouvernement.
Nicolas Sarkozy, 61 ans, qui a mené une campagne très à droite, se posant en candidat «de la majorité silencieuse» contre les élites, a appelé ses partisans à «ne jamais emprunter la voie des extrêmes» en allusion au parti d’extrême droite Front national (FN).
«Bonne chance à la France, bonne chance à vous mes chers compatriotes, soyez certains que Français je suis, Français je reste et que tout ce qui de près ou de loin touche à la France, me touchera toujours personnellement», a déclaré Nicolas Sarkozy, manifestement ému.
«Je suis comme ça, on ne change pas, je n’ai aucune amertume, aucune tristesse, et je souhaite le meilleur pour mon pays pour vous mes chers compatriotes, et pour celui qui aura à conduire ce pays que j’aime tant, la droite a donné une bonne image, j’ai été heureux de participer à ce combat, au revoir à tous.»
Personnalité très clivante, Nicolas Sarkozy suscite l’adoration des uns, mais un fort rejet chez de nombreux autres. Son positionnement à droite toute et son style combattif, jugé fébrile par ses détracteurs, a suscité un front «tous sauf Sarko» dès la campagne présidentielle de 2012, qu’il avait perdue face au socialiste François Hollande.
Cinq ans plus tard, il voulait prendre sa revanche, mais l’effet «blast» qu’il avait annoncé n’a pas eu lieu.
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