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Cancer du sein : des symptômes au diagnostic

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Angelina Jolie

 

 
Le cancer du sein est une tumeur maligne qui touche la glande mammaire. Les cellules malignes se multiplient de manière désordonnée jusqu’à créer une tumeur qui s’attaque aux tissus sains avoisinants. Cette tumeur peut propager des cellules cancéreuses dans tout l’organisme : on dit alors qu’elle  » métastase ».
 
Quels sont les symptômes d’un cancer du sein ? 


Plus un cancer du sein est détecté tôt, plus les chances de guérison totale sont grandes. Il est donc important de surveiller attentivement les modifications de votre poitrine (voir la partie « l’auto-examen des seins » dans la rubrique  » Le dépistage « . 
Ainsi, toute grosseur nouvelle au sein ou à l’aisselle, toute modification de la forme ou de la taille de votre sein, tout écoulement par le mamelon, ou encore tout changement notoire de l’aspect de la peau du sein ou de l’aréole – crevasses, pigmentations – doivent être signalées à votre médecin car ils constituent les symptômes visuels les plus répandus et qui doivent alerter.
Le cancer du sein se présente le plus souvent sous la forme d’une petite boule qui peut être palpée parfois par la patiente elle-même. Cette petite boule peut également être visible sur une mammographie. En fait, dans la plupart des cas il ne s’agira pas d’un cancer mais d’une tumeur bénigne comme par exemple un petit fibrome.

Que faire en cas de suspicion ?


Le seul moyen pour faire la différence entre un cancer et quelque chose de bénin est de faire un prélèvement qui va permettre une analyse au microscope.
Ce prélèvement peut se faire de plusieurs façons :
– soit avec une petite aiguille, c’est ce qu’on appelle une cytoponction, c’est un geste simple, peu douloureux qui doit être réalisé par des médecins qui en ont l’habitude, dans ce cas c’est un geste fiable qui permet souvent de faire un diagnostic. La cytoponction est réalisée sans qu’aucune hospitalisation ne soit nécessaire.
– parfois il faut recourir à une biopsie, c’est à dire un prélèvement d’un petit fragment de la tumeur qui a été trouvé. Il existe plusieurs moyens de faire cette biopsie. La plupart du temps une hospitalisation n’est pas nécessaire, sauf si cette biopsie doit être réalisée avec une anesthésie générale. 
Le choix de la méthode de prélèvement dépend de chaque cas, en fonction de la taille de l’anomalie, de sa localisation, du diagnostic suspecté par la palpation et la mammographie.
N’hésitez pas à demander des explications à votre médecin.

Une grosseur au sein est-elle toujours cancéreuse ?


Heureusement non, sur 5 grosseurs examinées, 4 sont totalement bénignes. Aussi faut-il vous efforcer d’envisager sans trop d’anxiété et d’appréhension les examens que votre médecin peut préconiser. Il faut souligner que plus la détection de la maladie est précoce, plus vos chances de guérison sont élevées.
Un suivi médical régulier, au moins une fois par an, par votre médecin généraliste ou votre gynécologue est donc conseillé.
 
Prévention et facteurs de risque
 

Divers facteurs de risque peuvent avoir une influence sur la venue d’un cancer du sein : l’âge, des antécédents familiaux, des facteurs génétiques… C’est pourquoi il est important de connaître les précautions et les examens simples qui permettent de dépister un éventuel cancer du sein le plus tôt possible et donc d’accroître les chances de guérison totale.
Le facteur âge



Les deux tiers des cancers du sein se développent chez des femmes de plus de 50 ans. En revanche, cette maladie est rare chez les femmes de moins de 35 ans et reste exceptionnelle chez celles qui ont moins de 20 ans.  
Après 40 ans, les statistiques nous apprennent que le risque d’avoir un cancer du sein se multiplie une fois et demie tous les dix ans.
Après 50 ans, outre l’examen – au moins annuel – de vos seins par votre médecin traitant ou votre gynécologue et l’auto-palpation mensuelle de vos seins, votre médecin vous prescrira une mammographie tous les deux ans pour dépister de manière très précoce un éventuel cancer.

N’hésitez pas à en parler à votre médecin ou à votre gynécologue qui saura vous conseiller sur la question.

Les antécédents familiaux

To kick off breast cancer awareness... - Brem Foundation to Defeat Breast  Cancer | Facebook
Une femme dont la mère ou la sœur a déjà eu un cancer du sein risque deux fois plus que les autres femmes de développer un cancer du sein. Si tel est votre cas, vous devez, encore plus que les autres, vous faire surveiller médicalement au moins une fois par an et ne pas omettre de signaler vos antécédents familiaux à votre médecin traitant ou à votre gynécologue. 15% des femmes traitées pour un cancer du sein développeront un cancer sur l’autre sein. Si vous êtes dans cette situation, vous devez absolument bénéficier d’un suivi médical particulièrement attentif. On a également constaté que le risque était plus élevé chez les femmes ayant eu à la fois des règles précoces et une ménopause tardive. Les femmes sans enfant ou ayant eu un premier enfant après 30 ans semblent de même un peu plus exposées au développement d’un cancer du sein. Ce sont des éléments que vous devez aussi prendre en considération.N’oubliez pas d’en parler à votre médecin.
 
Un gène responsable du cancer du sein ?

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Deux gènes qui sont anormaux dans certains cancers du sein avec composante familiale, BRCA2 sur le chromosome 13, BRCA1 sur le chromosome 17. Ces gènes sembleraient prédisposer au cancer du sein et permettraient d’expliquer la survenue d’un cancer du sein très particulier et relativement rare chez les femmes jeunes.
Il est possible d’identifier ces femmes à très haut risque et de les suivre tout particulièrement afin que leur cancer du sein, s’il doit se développer, puisse être traité à son tout début.
La détection génétique des cancers est actuellement pratiquée en routine dans certains hôpitaux. Dans ces hôpitaux, des consultations d’oncogénétique, c’est-à-dire de génétique appliquée à la cancérologie, ont vu le jour ces dernières années et se penchent tout particulièrement sur ce genre de problèmes. Mais il faut toujours penser aux conséquences psychologiques et sociales de ce dépistage qui n’est pas indiqué aujourd’hui chez les enfants et les très jeunes filles.  De plus, aujourd’hui, nous ne savons pas encore modifier ces gènes afin de les rendre inoffensifs.
 
La pilule augmente-t-elle les risques ?

Il est désormais acquis que la pilule n’augmente pas globalement le risque de cancer du sein. De même, les rumeurs qui lient le cancer du sein à la pratique des seins nus, à la réception d’un coup violent sur la poitrine ou au port du soutien-gorge à baleines sont de la pure fantaisie et ne reposent sur aucune démonstration scientifique. La pilule ne provoque pas le cancer du sein mais favorise le développement d’un cancer. C’est pour cela qu’elle est contre-indiquée en cas de cancer du sein et en cas de risque important de cancer, par exemple chez les femmes ayant des antécédents familiaux de cancer du sein.

Peut-on éviter la venue d’un cancer du sein ?

Laura Linville (@LauraLinville3) | Twitter

Non, on ne peut pas encore véritablement empêcher la survenue d’un cancer du sein. Il faut en effet reconnaître que nous ne savons pas encore bien déterminer les différents facteurs qui feront qu’une femme – et non une autre – développera un cancer du sein. Ce qui est malheureusement certain c’est qu’en France, aujourd’hui, 1 femme sur 9 pourra en être atteinte à un moment ou à un autre de sa vie. Cette maladie représente ainsi un quart des cancers chez la femme. Il est donc essentiel que vous connaissiez les précautions et les examens simples qui permettent de dépister un éventuel cancer du sein le plus tôt possible et donc d’accroître les chances de guérison totale.
A tout âge :
– Vous devez être régulièrement suivie par un médecin ou par un gynécologue qui n’hésitera pas à vous prescrire les examens nécessaires en cas de doute. Ce suivi médical doit avoir lieu tous les 6 mois ou tous les ans à partir de 30 ans. Vous devez pratiquer tous les mois une auto-palpation de vos seins.
– A partir de 50 ans : Votre médecin ou votre gynécologue vous fera pratiquer une mammographie tous les 2 ans.
 
Tamoxifène et prévention hormonale
Let's Beat Breast Cancer
 
Il est possible qu’on puisse utiliser certains médicaments anti-hormones comme le Tamoxifène pour éviter l’apparition du cancer du sein, dans certains cas très particuliers lorsque le risque serait important (par exemple dans certaines formes familiales). Des essais sont en cours actuellement aux Etats-Unis et en Europe ; les résultats sont bien sûr attendus avec beaucoup d’intérêt.
 
Les cas exceptionnels
 
 
Le cancer du sein est pratiquement inexistant chez la fillette et très peu courant chez l’adolescente. Bien qu’exceptionnel chez l’homme, le cancer du sein peut cependant survenir.
  
La fillette 





Faut-il craindre un risque de cancer et envisager des examens médicaux si l’on découvre une petite boule chez une fillette d’environ 8 ans ? Il ne faut surtout pas s’affoler, même dans le cas d’antécédents familiaux à risque, car le cancer du sein est pratiquement inexistant chez les enfants. En revanche, il sera de toute façon prudent de consulter un médecin. L’état de santé et la croissance de la fillette étant par ailleurs satisfaisants, le praticien conclura généralement après examen par un diagnostic de bourgeon mammaire précoce. C’est le début du développement du sein qui apparaît en principe entre 8 et 13 ans.
 
L’adolescente

Quelles sont les précautions à prendre si l’on découvre une petite boule chez une adolescente ? Bien évidemment, il convient de consulter un médecin. Celui-ci procédera tout d’abord à l’interrogation de la patiente, c’est-à-dire, à la recherche d’apparition de la boule, à ses variations de volume par rapport aux règles, à sa sensibilité… puis à la recherche des antécédents personnels et familiaux, des facteurs de risques… etc. Le médecin procédera ensuite à l’examen clinique des seins par leur palpation méthodique zone par zone. Lorsque la boule décelée n’excède guère plus de 2 cm et que le bilan général de l’interrogatoire et de l’examen clinique est normal, le médecin pourra avancer le diagnostic de fibroadénome du sein de l’adolescente. Il s’agit d’une sorte de petit fibrome, comme pour l’utérus.


L’homme 



Le carcinome mammaire chez l’homme est exceptionnel, représentant environ 1 % de l’ensemble des cancers mammaires. L’âge moyen d’apparition de ce type de cancer se situe entre 60 et 65 ans. Il peut survenir de novo ou sur une gynécomastie pré-existante (c’est-à-dire une augmentation du volume des seins). Ces cancers ont une faible incidence dans les pays développés. Les deux tiers des patients présentent un carcinome canalaire in situ. La mastectomie était le traitement standard, mais il a été remplacé par le tamoxifène dans le traitement initial. Cependant, la mastectomie peut être pratiquée si le traitement initial a échoué. Le cancer du sein masculin étant relativement rare, peu d’attention est portée à l’examen des seins chez l’homme. C’est ainsi que certains hommes se présentent à la consultation avec un cancer déjà bien développé. Le diagnostic doit donc être porté à temps car il nécessite une prise en charge adéquate vu la fréquence d’envahissement et de métastases à distance.
Facteurs de risque



Des éléments tels l’hérédité, l’exposition aux radiations et un historique de maladie bénigne du sein constituent des facteurs de risque communs aux hommes et aux femmes. Il existe toutefois des facteurs spécifiques aux hommes comme par exemple : une fonction testiculaire diminuée (moindre synthèse de testostérone), un syndrome de Klinefelter (pathologie rare caractérisée par la présence d’un chromosome X supplémentaire dans un caryotype masculin), des organes sexuels peu développés, des anomalies hormonales et une gynécomastie (augmentation du volume des seins), et diverses atteintes testiculaires (orchite : inflammation chronique ou aiguë des testicules, traumatisme ou testicules non descendus).Au niveau de la prédisposition génétique, le gène BRCA2 peut être associé à un risque élevé de cancer du sein chez l’homme. Quant au gène BRCA1, plus souvent associé au cancer du sein chez la femme, il ne semble pas être lié au cancer du sein chez l’homme.
 
Symptômes





Le cancer du sein masculin possède de nombreux points communs avec celui de la femme à quelques particularités histologiques près, comme l’absence de type lobulaire (le rôle des lobules est de produire le lait en période d’allaitement). La plupart des cancers du sein chez l’homme sont, tout comme chez la femme, des carcinomes. La forme la plus fréquente est le carcinome infiltrant des canaux galactophores (73% des cancers du sein chez l’homme). Les hommes peuvent également développer une maladie de Paget ou un carcinome inflammatoire. Certains sarcomes (tumeurs malignes se développant dans les tissus conjonctifs de soutien) peuvent aussi se présenter mais ils sont très rares. L’étude de la présence de récepteurs hormonaux chez les hommes atteints d’un cancer du sein indique que celui-ci serait hormonodépendant dans 80 % des cas.Comme la femme, l’homme doit accorder une attention particulière aux signes suivants :
                              présence d’une petite masse ;
·                                 rétraction de la peau au niveau du sein ;
·                                 écoulement ;
·                                 ulcération de la peau ou du mamelon ;
·                                 douleur au sein ;
·                                 gonflement sous le bras.

Une petite masse douloureuse, généralement détectée par le patient lui-même, est le symptôme le plus fréquent dans les cas de cancer du sein chez l’homme. Le plus souvent, une « boule » apparaît en dessous de l’aréole (zone colorée entourant le mamelon), où le tissu mammaire est concentré. Souvent, des écoulements sanguinolents sont présents.
 
Diagnostic

Tout comme chez la femme, le diagnostic de cancer du sein chez l’homme ne peut être établi qu’après un historique de la plainte du patient et de ses antécédents médicaux, examen, mammographie ainsi qu’une confirmation après aspiration à l’aiguille fine et/ou biopsie chirurgicale. Un caryotype (technique utilisée pour analyser le profil chromosomique d’un patient) peut être réalisé s’il y a suspicion d’un syndrome de Klinefelter.





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Une Réponse à Cancer du sein : des symptômes au diagnostic

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