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Ce lundi 16 avril 2012, le ministre de la Santé publique et de la population (MSPP), Dr Florence Duperval Guillaume de concert avec la secrétaire D’Etat américaine à la santé, Katherine Sebelius, a procédé à l’introduction officielle du Vaccin pentavalent dans le système national de vaccination. Cette cérémonie, tenue à l’hôpital Eliazar Germain à Pétion-Ville, s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités dont la représente régionale de l’OMS /OPS et l’ambassadeur américain accrédité en Haïti, Kenneth H. Merten.
Le vaccin Pentavalent est introduit pour la première fois dans le calendrier vaccinal national. Ce nouveau vaccin permettra de lutter contre les cinq maladies suivantes : la diphtérie, la coqueluche, le tétanos, la pneumonie et l’hépatite B. Il remplacera ainsi le DTPer, ce dernier jusque-là administré par le programme de vaccination national en Haïti protège seulement contre trois maladies. Selon Florence Duperval Guillaume, le lancement de ce nouveau vaccin est une opportunité qui vient augmenter les chances du pays d’atteindre les objectifs de développement du millénaire. Car, dit-elle, ce nouveau vaccin aidera à la réduction de l’incidence des maladies classées parmi les premières causes de mortalité et morbidité chez les enfants de moins de 5 ans. Le pentavalent représente un élément additionnel enrichissant pour la population. En ce sens, le titulaire du MSPP croit que l’introduction de ce nouveau vaccin doit être saisie comme une occasion pour activer et rationnaliser les efforts en cours pour le renforcement du programme régulier de vaccination. Dans cette perspective, madame Guillaume pense qu’il incombe maintenant aux personnels de santé de s’appeler à leurs tâches pour assurer le service de vaccin dans tous les centres, institutions du pays y compris les familles. La Secrétaire d’Etat à la santé américaine, quant à elle, a salué les efforts importants déployés par les autorités haïtiennes pour reconstruire le système de santé haitien dévasté par le séisme du 12 janvier 2010. Apres avoir éradiqué dans l’hémisphère américain la poliomyélite en 1994, la rougeole en 2002 et le sarampion en 2009, le cap est mis sur la diphtérie, la coqueluche, le tétanos, la pneumonie et l’hépatite B. Ce faisant, Madame Katherine Sebelius dit que les Etats-Unis continueront à aider le secteur sanitaire haitien en vue de permettre au peuple haitien de jouir d’une meilleure santé. Ce vaccin est disponible en Haïti aujourd’hui grâce à un partenariat entre l’Unicef, OPS/OMS, CDC GAVI et l’alliance mondiale pour la vaccination. Le coût de ce programme pour les cinq prochaines années s’élève à 11 millions 742 mille 470 dollars américains.
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Noclès Débréus
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23 juillet 2010, British Medical Journal (BMJ)
Dr S.K. MITTAL, M.D.
Je fais partie du groupe qui a lancé une action contre le vaccin pentavalent devant la Haute Cour de Delhi.
Il ne m’a malheureusement pas été possible de signer la lettre adressée au British Medical Journal vu que je me trouvais alors à l’étranger. Je veux faire savoir que je souscris aux arguments de cette lettre et que je souhaite également fournir de nouveaux éléments concernant les décès qui ont fait suite à l’administration du vaccin pentavalent en Asie, au Pakistan et au Bhutan.
Sans compter les décès qui se sont produits au Sri Lanka, trois décès se sont produits au Pakistan et huit au Bhutan après que des enfants eurent reçu le vaccin pentavalent.
Selon le rapport d’un expert faisant partie du comité qui fut chargé de l’enquête sur les décès au Pakistan, un enfant est décédé dans la demi-heure qui a suivi la vaccination et deux autres enfants ont trouvé la mort entre 12 et 14 heures après la vaccination.
Aucune autre cause n’a pu être trouvée pour expliquer tous ces décès. Mais les experts ont d’une manière trompeuse suggéré que « deux cas ont été classés comme « mort subite du nourrisson » (SIDS) et qu’ils ne possédaient pas de certitude pour le troisième cas. (1) Pour aucun de ces décès le vaccin ne fut mis en cause.
Pour autant que nous sachions, le rapport des experts sur les 8 décès du Bhutan n’est pas accessible au domaine public. Il a été signalé qu’un porte-parole de l’OMS aurait dit que la mort des enfants au Bhutan n’était pas due à la vaccination, mais à trois autres causes notamment : la mort subite du nourrisson, des convulsions et la méningite. (2)
Il semble qu’aucun effort n’ait été réalisé ni au Pakistan, ni au Bhutan pour suivre les protocoles de l’OMS en ce qui concerne la classification des effets secondaires des vaccinations (AEFI). Si la classification standard AEFI avait été suivie, tous les cas de mort subite après vaccination auraient été classés sous la rubrique « très probable » ou « probable ».
Cette série importante de « morts subites du nourrisson » en Asie faisant suite au vaccin pentavalent doit être analysée sans passion avant que d’autres vies soient perdues.
S.K. MITTAL, M.D.
Ancien Professeur et Directeur du Département de Pédiatrie, au Maulana Azdad College de Delhi en Inde.