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© afp.
Battu à mort
« Peu après, plus de 2.000 personnes ont encerclé le commissariat et demandé à la police de leur remettre l’accusé. Devant son refus, ils ont saccagé les lieux et emmené l’homme de force avec eux », a-t-il raconté. Après avoir également incendié plusieurs motos et véhiculés garés dans l’enceinte du commissariat, la foule a « battu à mort Ghulam Abbas avant de mettre le feu à sa dépouille », a-t-il ajouté.
La victime était un handicapé mental qui « n’était même pas capable de savoir où il habitait », a ajouté le policier. « Il n’y avait pas assez de policiers sur place pour pouvoir contrôler la situation et sauver la vie de l’accusé », a de son côté souligné le chef de la police du district, Ahmed Ishaq Jahangir.
Peine de mort
Dans la république islamique du Pakistan, le blasphème envers l’islam ou son prophète Mahomet est un crime passible de la peine de mort. En janvier 2011, Salman Taseer, à l’époque gouverneur de la province du Pendjab, avait été assassiné par l’un de ses gardes du corps qui lui reprochait d’être favorable à un assouplissement de cette loi.
La sud du Pendjab, où se trouve Bahawalpur, est une région reculée et conservatrice et le bastion de plusieurs partis religieux extrémistes et sectaires. En février dernier, dans l’Afghanistan voisin, l’annonce que des soldats américains avaient brûlé des exemplaires du Coran avait déclenché de violentes manifestations où au moins 40 personnes ont trouvé la mort.