Ali Bongo est arrivé vers 21H00 à l’aéroport du Bourget, près de Paris, selon un de ses conseillers en communication. Selon cette source, « plusieurs centaines de Gabonais » étaient rassemblés pour l’accueillir à sa descente d’avion.
M. Bongo, qui repartira dès jeudi soir au Gabon, « visitera l’Institut Pasteur dans la matinée puis sera reçu à l’Elysée à 15H00, avant de rencontrer le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius et le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici », a précisé le conseiller en communication.
Elu le 30 août 2009, Ali Bongo est le fils du défunt Omar Bongo qui dirigea le Gabon pendant 41 ans jusqu’à sa mort et connut tous les précédents présidents français de la Ve République.
Ali Bongo rencontrera pour la première fois François Hollande, avait souligné la semaine dernière le porte-parole de la présidence gabonaise, Alain Claude Bilié Bi Nzé.
Libreville souligne que « la France est encore le principal partenaire économique » du Gabon, où les groupes Total, Eramet, Bolloré et Rougier, notamment, sont très présents. Le pouvoir gabonais dit cependant souhaiter lui-même « la mort de la Françafrique » – réseaux d’influences mêlant politique, affaires et affairisme entre Paris et ses anciennes colonies – et évoque « la nécessité d’établir des relations qui soient dénuées de tout soupçon ».
Mercredi, des Gabonais et des Français se sont indignés que François Hollande ait « pris l’initiative de recevoir Ali Bongo » qu’ils ont qualifié de « président dictateur mal élu », au cours d’une conférence de presse à Paris.