Selon les chiffres définitifs à la clôture, le Dow Jones Industrial Average a perdu 120,79 points à 12 822,57 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 40,60 points à 2925,30 points. L’indice élargi Standard & Poor’s 500 a abandonné 1,00% (-13,85 points) à 1362,66 points.
La Bourse de Toronto a clôturé en baisse, les cours des matières premières ayant cédé du terrain en raison des inquiétudes persistantes au sujet de la crise des dettes en Europe. L’indice composé S&P/TSX a cédé 42,79 points à 11 622,91 points, tandis que la Bourse de croissance TSXV a avancé de 5,32 points à 1196,19 points. Le dollar canadien s’est déprécié de 0,48 cent US à 98,75 cents US après avoir fermé jeudi à un sommet de deux mois. Le secteur torontois de l’énergie a retraité de 0,47%, le cours du pétrole brut ayant reculé de 1,22$ US à 91,44$ US le baril à la Bourse des matières premières de New York. Le baril d’or noir avait pris près de 3$ US la veille, avec l’escalade des tensions au Moyen-Orient.
Les courtiers ont aussi tenu compte de nouvelles données témoignant d’une hausse de 0,3 point de pourcentage de l’inflation annuelle au Canada en juin. Sur une base mensuelle, les prix ont cependant chuté de 0,4% par rapport au mois de mai.
Dow Jones |
12822.57 |
Down |
-120.79 |
-0.93% |
Nasdaq |
2925.30 |
Down |
-40.60 |
-1.37% |
S&P 500 |
1362.66 |
Down |
-13.85 |
-1.01% |
FTSE 100 |
5651.77 |
Down |
-62.42 |
-1.09% |
Dax |
6630.02 |
Down |
-128.37 |
-1.90% |
Après s’en être désintéressée ces derniers jours, Wall Street tournait à nouveau son attention vers la zone euro, dont les ministres des Finances ont donné jeudi leur feu vert au plan de sauvetage des banques espagnoles qui prévoit une enveloppe pouvant aller jusqu’à 100 milliards d’euros. «La hausse des taux obligataires espagnols est inquiétante et a contribué à la baisse générale», a remarqué Michael James, de Wedbush Securities. La crise en Espagne «va continuer à se développer pendant quelque temps (…), la crise est là pour durer».
«Les inquiétudes pour l’Espagne s’accroissent à mesure que les taux des obligations à dix ans du pays s’envolent bien au-delà de 7%», un taux considéré comme insoutenable, ont noté les experts de Charles Schwab. «Plus la situation en Europe se dégrade, plus les inquiétudes augmentent pour la croissance mondiale», a ajouté Gregori Volokhine, président de Meeschaert New York, jugeant «injuste» que Wall Street subisse les répercussions des difficultés du Vieux Continent, tant les sociétés américaines ont prouvé qu’elles résistaient bien à la crise de la dette.
«Si, en se réveillant ce matin, on avait seulement regardé les résultats aux États-Unis, avec Microsoft, Google et GE, on aurait pu avoir une hausse des indices», a-t-il ainsi avancé.
Le marché obligataire a fini en hausse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a reculé à 1,460% contre 1,515% jeudi et celui à 30 ans à 2,546% contre 2,614%.