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Présidentielle aux États-Unis: Chavez préfère Obama

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Hugo Chavez... (Photo: Reuters)

Hugo Chavez
Le président du Venezuela, Hugo Chavez, a fait connaître son parti pris dans la campagne présidentielle aux États-Unis, comparant Mitt Romney à son propre adversaire à sa réélection.

M. Chavez, qui sollicitera un nouveau mandat un mois avant le président Barack Obama, a clairement exprimé sa préférence dans les dernières semaines pour l’actuel occupant de la Maison-Blanche.
Dans un discours électoral samedi soir, le président Chavez a comparé Henrique Capriles à M. Romney, soutenant que les deux hommes avaient ceci de commun, soit qu’ils étaient membres de l’élite capitaliste et égoïste.

M. Chavez affirme que M. Capriles, un ancien gouverneur modéré, tentait de tromper les Vénézuéliens en leur faisant croire qu’il se préoccupait réellement de la pauvreté, le principal cheval de bataille du président.
S’adressant à un foule de dizaines de milliers de partisans à Maracaibo, dans l’ouest du pays, M. Chavez a comparé «l’agenda de l’extrême droite» des États-Unis au fascisme, décrivant M. Obama comme un «type bien».
M. Chavez a aussi déclaré que les 220 000 familles à qui son gouvernement a fourni, selon lui, un foyer risqueraient de le perdre si M. Capriles était porté au pouvoir. Il a également prédit que les banques adopteraient des mesures pour rendre quasiment impossible les emprunts pour les personnes à faibles revenus.
Le président vénézuélien réagissait ainsi aux critiques de M. Romney à l’égard de la position du président Obama quant aux liens unissant M. Chavez avec l’Iran.
M. Obama avait déclaré le 11 juillet que de façon générale, le comportement de M. Chavez au cours des dernières années n’a pas eu d’impact sérieux sur la sécurité nationale.
M. Romney avait alors rétorqué que M. Obama était «simplement naïf» s’il croyait que M. Chavez ne constitue pas une menace pour les États-Unis.
De son côté, M. Chavez a nié que son projet de faire du Venezuela un État socialiste puisse représenter une menace quelconque pour les États-Unis, principal acheteur du pétrole vénézuélien.
Dans une entrevue télévisée diffusée le 13 juillet, M. Chavez soutenait qu’au final, M. Obama était «un type bien, si vous ne tenez pas compte du fait qu’il est le président d’un empire».

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