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Mercredi, l’ancien candidat républicain John McCain avait ainsi affirmé qu’il serait « intelligent » de la part de M. Obama de remplacer son colistier Joe Biden par la secrétaire d’Etat Hillary Clinton, avant d’ajouter immédiatement: « mais cela ne va pas se produire, évidemment ».
M. Biden, coutumier des gaffes et des propos à l’emporte-pièce, a provoqué une controverse mardi en affirmant que les propositions du candidat républicain Mitt Romney sur les banques revenaient à « remettre des chaînes aux pieds » des Américains, lors d’un discours dans l’ancien Etat esclavagiste de Virginie.
Interrogé à ce sujet jeudi lors de son point de presse quotidien, le porte-parole de M. Obama, Jay Carney, a répété jeudi que le « ticket » présidentiel démocrate pour l’élection du 6 novembre serait bien « Obama-Biden ». « C’est une question qui a été tranchée il y a très longtemps », a-t-il insisté.
M. Carney a aussi affirmé éprouver « une grande admiration et un grand respect pour le sénateur John McCain ». « Mais si je devais demander des conseils sur les candidats à la vice-présidence, ce ne serait pas à John McCain », a-t-il affirmé.
M. McCain avait choisi en 2008 comme colistière une inconnue sur la scène politique nationale, la gouverneure de l’Alaska Sarah Palin. Le choix de Mme Palin est aujourd’hui considéré comme l’un des principaux facteurs de l’échec sans appel de M. McCain.