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© reuters.
La semaine dernière des avertissements imprimés ont été distribués dans la capitale du Tamaulipas, Ciudad Victoria, promettant 600.000 pesos (35.000 euros) pour « toute personne disposant d’une information exacte sur le responsable de la page Valor por Tamaulipas »..
Le tract, portant un numéro de téléphone à appeler, étendait la menace aux « parents directs » de l’administrateur de la page. Contacté à travers Facebook par l’AFP, ce dernier a indiqué que les menaces « pouvaient être liées à des autorités corrompues et à des membres des Z », l’initiale pour le cartel des Zetas, le plus violent groupe criminel du Mexique. Selon lui, les autorités de Ciudad Victoria, une ville de 300.000 habitants, n’auraient pas agi ainsi sans l’autorisation des Zetas, qui contrôle la ville.
Le Mexique est devenu l’un des pays les plus dangereux du monde pour les journalistes, en particulier pour ceux qui suivent les affaires de police et de criminalité. Plusieurs journaux en sont réduits à faire de l’auto-censure pour le type d’informations diffusées par Valor por Tamaulipas. Depuis 2000, 82 journalistes ont été tués et 18 autres ont disparu au Mexique, selon la Commission nationale de défense des droits de l’homme (CNDH).
En septembre 2011, le corps décapité de Maria Elizabeth Macias, 39 ans, mère de deux enfants, a été retrouvé près d’un monument de Nuevo Laredo: à côté du cadavre on a retrouvé un clavier d’ordinateur et un message indiquant qu’elle avait été éliminée pour avoir donné des informations sur les réseaux sociaux à propos de l’activité de groupes criminels.
Le nombre de consultation de la page est monté en flèche depuis l’apparition des menaces imprimés dans les rues de Ciudad Victoria le 13 février, avec un nombre de pages vues passé de 18.000 à 59.000 des derniers jours.