Au total, le ministre des Affaires étrangères Elias Jaua a indiqué que 54 délégations, dont 22 comprenant des chefs d’Etat, étaient attendus pour une cérémonie prévue pour vendredi mais sur laquelle aucun détail n’a encore filtré.
Les présidents de deux pays mis au ban par une grande partie de communauté internationale mais qui ont été soutenus par Hugo Chavez, l’Iranien Ahmadinejad et le Bélarusse Loukachenko, feront une apparition remarquée en l’honneur de cette figure de la gauche radicale qui avait également tissé des liens diplomatiques avec la Syrie de Bachar al-Assad et la Libye à l’époque de Mouammar Kadhafi.
Trois dirigeants latino-américains considérés comme ayant été très proches d’Hugo Chavez étaient déjà présents jeudi au Venezuela. Il s’agit d’Evo Morales (Bolivie), de Christina Kirchner (Argentine) et de José Mujica (Uruguay).
D’autres présidents de pays du continent, tous bords confondus, ont confirmé leur présence d’ici à vendredi. Ce sont notamment Enrique Peña Nieto (Mexique), Dilma Rousseff (Brésil), Juan Manuel Santos (Colombie), Rafael Correa (Equateur), Sebastian Piñera (Chili), Ollanta Humala (Pérou), Daniel Ortega (Nicaragua), Ricardo Martinelli (Panama) et Mauricio Funes (Salvador). Parmi les caribéens, les président haïtien Michel Martelly et dominicain Danilo Medina ont annoncé leur déplacement.
Cuba n’a pas encore indiqué si le président Raul Castro se rendrait au Venezuela, mais les liens politiques et économiques très étroits unissant Caracas et La Havane, où le président Chavez s’est fait opérer à quatre reprises de son cancer, laissent penser qu’il sera présent. Une venue de Fidel Castro, véritable père spirituel de Chavez, semble en revanche peu probable en raison d’un état de santé qui le contraint à limiter ses activités.
Au sein de l’Union européenne, aucun chef d’Etat n’a annoncé sa présence. La France dépêchera son ministre des Outre-mer, Victorin Lurel.
Madrid a annoncé que, conformément à l’usage pour les évènements se déroulant sur le sol latino-américain, le prince Felipe, l’héritier de la couronne d’Espagne, dirigera la délégation de son pays.
La Russie et la Chine, proches alliés économiques du Venezuela de Chavez, devraient également dépêcher d’importantes délégations.