Mali-présidentielle : 1er tour le 28 juillet
Le premier tour de l’élection présidentielle aura lieu comme prévu le 28 juillet au Mali, suivi deux semaines plus tard d’un éventuel second tour « sur toute l’étendue du territoire national », confirme un projet de loi adopté lundi à Bamako.
Le premier tour de l’élection présidentielle aura lieu le 28 juillet au Mali, suivi le 11 août d’un éventuel second tour, selon un projet de loi adopté lundi en Conseil des ministres dont l’AFP s’est procuré le compte-rendu.
« Le Conseil des ministres a adopté un projet de loi convoquant le collège électoral pour le 28 juillet 2013 pour l’élection du président de la République, sur toute l’étendue du territoire national et les représentations diplomatiques et consulaires du Mali à l’extérieur », précise le texte.
Johannesburg: il tue sa famille à la hache
Le drame s’est passé à Etwatwa Rand vendredi.
Le procès d’un adolescent sud-africain, accusé d’avoir tué quatre membres de sa famille à la hache durant leur sommeil, dont sa petite soeur de 3 mois et son frère de 7 ans dans un bidonville de la région de Johannesburg, s’est ouvert lundi devant le tribunal de Benoni, a indiqué la police.Le garçon de 14 ans n’était pas présent à l’audience mais « hospitalisé pour des tests psychologiques », a précisé un porte-parole de la police Lungelo Dlamini à l’AFP. Le drame s’est passé à Etwatwa Rand vendredi. Il a tué sa mère de 42 ans et sa grand-mère de 58 ans tandis que deux soeurs de 8 et 9 ans ont réussi à fuir et à donner l’alerte.La police n’a pas divulgué le motif de cette folie meurtrière mais le voisinage est persuadé que le jeune garçon, aujourd’hui renié par le peu de famille restante, souffrait d’un problème de drogue ou aurait voulu pratiquer un rituel satanique, selon des déclarations à l’agence radio Eyewitness News. L’affaire a été renvoyée à mercredi.
L’UA veut une force de réaction rapide
La présidente de la commission de l’UA, Nkosazana Dlamini-Zuma (G), et le président
en exercice Hailemariam Desalegn, le 25 mai 2013 à Addis Abeba (Photo Simon Maina. AFP)
Les dirigeants africains réunis en sommet à Addis Abeba ont décidé de créer une force de réaction rapide chargée d’intervenir dans les conflits sur le continent, a annoncé lundi le président en exercice de l’Union africaine.
Le Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn a fait état devant la presse « d’une décision historique (du sommet) d’avoir une force de réaction rapide à laquelle de nombreux pays ont proposé de contribuer ».
La CPI accusée de « chasse raciale »
La Cour pénale internationale (CPI) mène une « sorte de chasse raciale » en ne poursuivant que des Africains, a affirmé lundi le président en exercice de l’Union africaine (UA), le Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn, après la clôture du sommet des chefs d’Etat de l’organisation à Addis Abeba.
Lors de la création de la CPI, « l’objectif était d’éviter toute sorte d’impunité, mais désormais le processus a dégénéré en une sorte de chasse raciale », a-t-il déclaré, à l’issue d’un sommet qui a réclamé le transfert à la justice kényane des poursuites engagées par la CPI contre les président et vice-président kényans, pour crimes contre l’humanité.
Algérie : 12 ans ferme pour trafic de bébés
Le tribunal criminel d’Alger a condamné lundi un médecin à 12 ans de prison ferme pour trafic vers la France de bébés nés de mères célibataires. Le Dr Khelifa Hanouti, qui était jugé en même temps que 12 autres personnes, a également écopé d’une amende d’un million de dinars (10.000 euros).
Six Franco-algériens, absents à l’audience, ont été condamnés par contumace à 10 ans de prison ferme et 20.000 euros d’amende chacun. Le fils d’un notaire accusé d’avoir rédigé « des documents de désistement » signés par des mères célibataires a écopé de cinq ans de prison ferme et d’une amende de 10.000 euros. Quatre accusés ont été condamnés à trois ans de prison avec sursis tandis qu’un autre a été acquitté.
Mali : près de 400.000 déplacés (CICR)
Près de 400.000 personnes ont fui leur foyer depuis janvier 2012 au Mali pour trouver refuge ailleurs dans le pays, a déclaré lundi le président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Peter Maurer.
« Il y a aujourd’hui au Mali près de 400 000 déplacés internes. Ces personnes ne vivent pas dans des camps, mais ont pour la plupart été accueillies par des familles qui partagent avec elles leurs maigres ressources, parfois depuis des mois », a déclaré M. Maurer à l’agence de presse algérienne APS.
Béchir menace le Soudan du Sud
Le président soudanais Omar el-Béchir a menacé lundi de fermer les oléoducs par lesquels le Soudan du Sud exporte son pétrole si Juba apportait un soutien aux rebelles se battant contre les forces de Khartoum.
Omar el-Béchir a menacé de « fermer complètement l’oléoduc » transportant le pétrole sud-soudanais vers le terminal soudanais de Port-Saïd, à l’occasion d’une cérémonie marquant la reconquête d’Abou Kershola, une localité qui avait été prise il y a un mois par les rebelles dans la province soudanaise du Kordofan-Sud.
Deux touristes enlevés au Yémen
Deux touristes étrangers ont été enlevés lundi à Taëz, dans le centre du Yémen, par des hommes armés inconnus, a annoncé un responsable de la sécurité sous couvert d’anonymat.
Les deux touristes, un homme et une femme qui pourraient être sud-africains, se trouvaient devant un hôtel dans l’est de la ville quand ils ont été enlevés, a précisé ce responsable.