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Le sénateur Simon Dieuseul Desras rejette les allégations selon lesquelles il aurait demandé au gouvernement chilien de s’immiscer dans les affaires internes d’Haïti. Le président de l’Assemblée nationale s’est montré très critique vis-à-vis du sénateur du sud-est, Wencesclass Lambert pour avoir mal interprété sa correspondance acheminée au président du Sénat chilien le 4 novembre dernier.
« Les partisans zélés du pouvoir ont déformé mes propos tout simplement dans le but de ternir mon image », a dénoncé le représentant du département du Centre au Sénat. Pourtant, dénonce Desras, « la même lettre a été envoyée aux parlements uruguayen et brésilien et elle n’a pas suscité autant de remous ».
Pour sa part, le vice-présent du Sénat, Andris Riché, qualifie d’ « hébété » le sénateur Lambert pour avoir, dit-il, fait une mauvaise lecture de la correspondance du numéro un du Grand corps.
Les membres du bureau du Sénat, balayant eux aussi, la compréhension erronée de Wencesclass Lambert, se disent solidaires du président du Sénat haïtien.
Le premier sénateur de l’Ouest, Steven Benoit, lui, fait savoir que ces attaques contre le sénateur Desras sont liées à la lutte contre l’élection d’un nouveau bureau en janvier 2014.
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