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Monde : Le Conseil de sécurité demande à Damas d’appliquer le plan Annan

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Le médiateur envoyé par la Ligue arabe en... (Photo: Philippe Merle, Archives AFP)


Le médiateur envoyé par la Ligue arabe en Syrie, l’ex-secrétaire général de l’ONU Kofi Annan.
 

Le Conseil de sécurité de l’ONU a appelé mercredi dans une déclaration la Syrie à mettre en oeuvre les propositions du médiateur Kofi Annan au moment où de nouvelles opérations militaires étaient menées pour écraser la révolte, notamment autour de Homs.
Le texte, adopté par les 15 membres du Conseil, demande au président syrien Bachar al-Assad et à l’opposition syrienne de «travailler de bonne foi» avec M. Annan, émissaire de l’ONU et de la Ligue arabe, et «d’appliquer totalement et immédiatement» le plan de règlement en six points mis sur la table par M. Annan lors de ses entretiens à Damas.
Si ce plan n’est pas mis en oeuvre, le Conseil prévoit de passer éventuellement à des «étapes ultérieures», qui ne sont pas précisées. Initialement, le texte prévoyait que le Conseil «envisage des mesures supplémentaires» si le plan de M. Annan n’était pas appliqué.
Le choix d’une nouvelle formule, plus vague et moins menaçante, a permis de contourner les réserves de la Russie, fidèle alliée de Damas, qui refusait que la déclaration prenne «la forme d’un ultimatum» au régime syrien.
Cette «déclaration présidentielle» a moins de poids qu’une résolution, mais se révèle généralement plus facile à négocier. Un tel texte est adopté par consensus, sans possibilité de veto. Moscou et Pékin avaient mis leur veto à deux résolutions du Conseil condamnant la répression en Syrie, en octobre 2011 et en février dernier.
Le texte mentionne parmi les propositions de M. Annan «la cessation de toutes formes de violence armée par toutes les parties sous supervision de l’ONU», la «fourniture d’aide humanitaire à toutes les zones affectées par les combats» et «la libération des personnes détenues arbitrairement».
La déclaration précise que Damas «devrait dans un premier temps cesser tout mouvement de troupes vers les centres de population» et s’abstenir d’utiliser des «armes lourdes» dans et autour de ces localités.
Sans dénoncer explicitement les exactions du régime de Damas, le Conseil «exprime sa forte inquiétude devant la détérioration de la situation en Syrie» et «ses profonds regrets devant les milliers de morts» qu’a causés cette crise depuis un an.
Sur le terrain, les opérations des troupes de l’armée syrienne et des combats entre soldats et déserteurs ont entraîné mercredi la mort de 23 personnes en Syrie, dont 15 civils, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).
Des bombardements de l’armée et des opérations sécuritaires ont également causé la mort de 14 personnes, dont 10 civils, dans la province de Homs, ancien fief des rebelles, dans le centre du pays, toujours selon l’OSDH, qui a aussi évoqué des affrontements violents à Alep.
Dans l’après-midi, les affrontements ont aussi repris entre soldats de l’armée régulière et déserteurs de l’Armée syrienne libre (ASL) à Harasta, à 10 km de Damas, ont rapporté les Comités locaux de coordination (LCC), qui animent la contestation sur le terrain.
Le Japon a annoncé avoir fermé son ambassade en raison de «l’aggravation des conditions de sécurité en Syrie, y compris dans la capitale».
Par ailleurs, un groupe islamiste, le Front al-Nusra, a revendiqué dans un communiqué publié sur l’internet les attentats ayant fait 27 morts samedi à Damas, disant avoir agi «en riposte à la poursuite du pilonnage» par le régime de plusieurs villes rebelles.
La Syrie est le théâtre depuis plus d’un an d’une révolte sans précédent contre le régime du président Assad qui la réprime dans le sang. Selon l’OSDH, plus de 9000 personnes ont péri dans les violences, attribuées par le régime à des groupes «terroristes» cherchant à déstabiliser le pays.
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