L’avion du pape, en provenance du Mexique, a atterri à 14h30 heure locale (19h30 GMT) à l’aéroport de Santiago de Cuba, à 900 km au sud-est de La Havane, où l’attendait le président cubain Raul Castro et divers responsables de l’Église catholique cubaine.
Après quelques mots de bienvenue et la réponse du pape, Benoît XVI devait se rendre en papamobile à Santiago de Cuba pour y célébrer une messe, sur la place de la Révolution, à 17h30 (22h30 GMT).
Il devait ensuite passer la nuit près du sanctuaire de la Vierge de la Charité d’El Cobre, la sainte patronne de Cuba, à une trentaine de kilomètres de Santiago.
Mardi, après une brève visite de recueillement au sanctuaire, Benoît XVI s’envolera pour La Havane où il sera officiellement reçu en fin d’après-midi par le président Raul Castro, avant de dîner avec les évêques cubains.
Le souverain pontife célèbrera une seconde messe sur la place de la Révolution de La Havane mercredi, puis doit prononcer un ultime discours à l’aéroport avant de quitter Cuba pour Rome vers 17h00 (22h00 GMT).
Benoît XVI a assuré vendredi que sa visite s’inscrivait «dans une continuité absolue» du voyage historique de Jean Paul II à Cuba en janvier 1998 et rappelé la fameuse phrase de son prédécesseur sur la nécessité d’«ouvrir Cuba au monde et le monde à Cuba».
«Ces paroles sont encore très actuelles», a souligné Benoît XVI.
À l’instar de Jean Paul II, son successeur n’a pas prévu de rencontrer d’opposants cubains. En revanche, le Vatican a indiqué qu’il était «disponible» pour une éventuelle rencontre avec le père de la Révolution cubaine Fidel Castro, retiré du pouvoir depuis 2006 pour raisons de santé.
Un groupe cubain d’opposition a dénoncé lundi «au moins 150 arrestations préventives» de militants d’opposition par les autorités cubaines qui ont affiché leur volonté d’accueillir le pape avec «affection et respect».