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Pilar avait déjà porté le coup de grâce pour les Grecs à la 6e minute. © reuters.
En six minutes de temps, la bande dirigée par Thomas Rosicky a claqué deux buts via Jiracek (assist de Hübschmann) et Pilar (assist de Gebre Selassie). Une énorme « boulette » de Cech a permis aux Grecs de se relancer via Gekas (52e, 1-2). Ces trois points permettent à la Tchéquie de rêver tandis que les Hellènes sont plus proches que jamais de la sortie de l’Euro.
1 La fin d’un règne de 30 ans
Dire que la Grèce est (ou était désormais) la bête noire de la Tchéquie est un doux euphémisme. Voilà 30 ans que les Tchèques ne battaient plus leurs homologues grecs. Une éternité. La dernière en date, une certaine demi-finale lors de l’Euro en 2004, n’avait toujours pas été digérée par Milan Baros et Thomas Rosicky. Cette période est désormais révolue et elle permet surtout aux hommes de Michael Bilek, annoncés « morts » trop prématurément après la défaite essuyée face à la Russie (4-1), de se relancer pour les quarts. La dernière journée de ce groupe A risque d’être riche en émotions avec Tchéquie-Pologne et Russie-Grèce.
2 Comme dans une tragédie grecque
Si on se rappelle que la Grèce avait connu une première période horrible contre la Pologne lors du match d’ouverture, avec notamment la perte de son axe défensif (ligaments croisés pour A. Papadopoulos et exclusion sévère pour Papastathopoulos) , celle disputée face à la Tchéquie aura été du même acabit. Avec un Holebas « à la rue » défensivement côté gauche, les hommes de Fernando Santos ont pris l’eau à deux reprises en l’espace de six minutes seulement. Et pour couronner le tout, Chalkias (gardien) s’est blessé après 20 minutes. En poussant le bouchon, on pourrait aussi parler des deux annulés contestables avec Gekas lors du premier match et Fotakis ce soir. Bref, il y a des Euros comme ça…
3 Les Tchèques ont tiré les bonnes leçons
Méconnaissable contre la Russie, la Tchéquie n’a pas encore dit son dernier mot dans le groupe A. Parfois critiqué par la presse tchèque, le sélectionneur Michael Bilek a tiré les bonnes leçons du passé. Il a surtout trouvé la bonne formule pour que son équipe tourne à plein régime. Les titularisations de Hübschmann (très bon ce soir) et de Pilar ont donné une autre dimension à la Tchéquie. La confiance gardée en Milan Baros, plutôt fantomatique (il n’a marqué que trois buts depuis deux ans en sélection), pourrait encore faire débat. D’autant plus que Lapata, meilleur buteur du championnat tchèque avec le FK Baumit Jablonec, attend son tour.