1 La profession d’Arshavin: donneur de caviarsIl choisit les Euros pour laisser sa carte de visite. Andreï Arshavin, qui avait crevé l’écran en 2008 avec la Russie, revient au premier plan quatre ans plus tard. Arrivé avec un léger embonpoint au Zénit Saint-Pétersbourg en janvier 2012 en raison notamment de son statut de réserviste à Arsenal (5kg en trop selon son entraîneur Luciano Spalletti), le natif de Léningrad, à 31 ans, est le donneur de caviars par excellence en Russie. Sur les cinq buts inscrits par ses coéquipiers dans ce tournoi, il a un pied dans quatre d’entre eux.
2 Une rivalité ancestrale
Au-delà de l’aspect purement sportif, ce duel entre la Pologne et la Russie aura attiré tous les regards (parfois) pour de mauvaises raisons. Vu la rivalité ancestrale entre ces deux pays de l’Est et les tensions exacerbées par la fièvre sportive entre Polonais et Russes, le pire avait été craint à Varsovie. Une rumeur avait même circulé à la pause. Il y aurait eu un mort, un supporter russe, lors d’affrontements entre les deux camps dans les rues de Varsovie.
3 Le match des gardiensSi la rencontre entre la Pologne et la Russie n’a accouché « que » de deux buts ce soir, c’est en grande partie à cause (ou grâce, c’est selon) des prestations des deux gardiens: Przemyscaw Tyton et Vyacheslav Malafeev. Le dernier rempart polonais a saisi sa chance au meilleur moment en remplaçant Wojciech Sczszesny (il a du souci à se faire) lors du premier match et en entrant dans l’histoire de l’Euro en arrêtant un penalty pour sa première touche de balle. Ce soir, ses interventions ont rassuré toute la Pologne.
Quant au gardien du Zénit Saint-Pétersbourg, pas toujours en réussite cette saison, il semble avoir élevé son niveau de jeu dans cette compétition. Principalement dans le domaine aérien et dans le jeu au pied.