1 Pas de première pour la PologneLa Pologne n’avait jamais gagné un match de poule lors d’un Euro. Et ce n’est pas ce soir que les Polonais rentreront dans l’histoire. La condition pour passer en quarts était à la fois simple (juste une victoire) et compliquée pour les ouailles de Franciszek Smuda dans un stade de Wroclaw chauffé à blanc malgré la pluie et l’orage. La déception risque d’être immense dans les rues de Wroclaw et aux quatre coins du pays.
2 La Tchéquie s’invite à la fêteSuite au revers essuyé face à la Russie (4-1) et aux largesses affichées par sa défense, qui aurait misé un euro sur la Tchéquie? Emmenés par un Jiracek à nouveau décisif, les hommes de Michal Bilek ont renversé une situation qui paraissait pourtant impossible en théorie il y a une semaine. Ce soir, plus courageux, plus efficaces et plus frais que la Pologne, ils n’ont rien volé à personne. Et vu un incroyable concours de circonstances, ils terminent même en tête du groupe A. Chose inconcevable il y a une semaine d’ici.
3 La revanche de BilekMême s’il a été prolongé jusque 2014 à la tête de la Tchéquie, Michal Bilek n’a pas (et presque jamais) été épargné par les critiques. L’ancien meilleur joueur de son pays natal en 1989 avait pourtant réussi à qualifier son équipe pour l’Euro pour la cinquième fois consécutive. Une vraie performance en soi. Mais ses qualités d’entraîneur, de meneur d’hommes et de tacticien n’ont pas toujours fait l’unanimité. Ce soir, le sélectionneur tchèque fait rêver tout un peuple comme en 1996 et en 2004 et taire tous ses détracteurs. Et si c’était l’année de la Tchéquie?