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Selon le gouvernement haïtien cet acte constitue une menace pour les régimes démocratiques de la région. Il appelle au respect de la volonté populaire et appuie toute initiative visant le rétablissement de l’ordre démocratique au Paraguay.
Le gouvernement informe par ailleurs que des instructions ont été passées à la Représentation Permanente d’Haïti auprès de l’Organisation des Etats Américains pour l’adoption de mesures appropriées en concertation avec les autres pays de la région, en vue du retour en fonction du Président légitime Fernando Lugo.
Mirebalais : Le Parti Politique Peyizan poursuit les
Après avoir été dans la ville des Cayes (département du Sud), le parti politique Peyizan a lancé son atelier de formation et de sensibilisation dans la ville de Mirebalais samedi dernier au local la Sagesse Fan Club.
La coordonnatrice nationale du parti, Mme. Marie Evelyne César, a expliqué que cet atelier vise à sensibiliser les membres du parti et aussi à former les délégués départementaux afin de bien se bien préparer pour les prochaines élections sénatoriales et aussi au niveau des collectivités territoriales.
Elle a profité pour annoncer que déjà 2 candidats ont été sélectionnés pour représenter le parti aux prochaines élections. Les noms de ces derniers, a-t-elle mentionné, seront dévoilés à la vieille des campagnes électorales.
Mme César a rappelé que le parti politique Peyizan sera représenté à tous les niveaux aux prochaines élections.
La séance s’est divisée en 3 ateliers : L’atelier A était composé des délégués départementaux qui constitue l’atelier de formation ; et l’atelier B et C étaient composé de partisans et sympathisants du parti assuraient l’atelier de sensibilisation.
Dans le rapport des ateliers, le groupe « A » a défini le rôle des élus et a identifié les différentes qualifications pour représenter le parti Peyizan aux élections. Les ateliers B et C ont établi les différents comportements à adopter pour faire les sensibilisations au niveau du territoire. Ils ont aussi défini les règles pour repartir les idées du parti Peyizan.
Rappelons que ces ateliers de sensibilisation et de formation seront organisés dans tous les départements du pays par le parti Peyizan.
Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a lancé le jeudi 21 juin les travaux de curage de la rivière La Rouyonne à Léogâne (Sud‐Ouest du département de l’Ouest).
Le maire de Léogâne et des représentants du Ministre des Travaux Publics, Transport et Communications (MTPTC) et du Centre National des Equipements les travaux ont pris part à la cérémonie de lancement
La première phase du projet est financée par l’Union européenne à hauteur de 800 000 dollars américains (plus de 33 millions de gourdes) et sera mise en œuvre sur une période de trois mois, lit-on dans un communiqué du bureau de communication du PNUD.
« À chaque saison des pluies, la rivière Rouyonne cause des dégâts et pertes considérables en vies humaines et animales ainsi qu’en destruction de maisons, des bâtiments et des récoltes. Nous sommes très heureux que des travaux d’envergure vont finalement s’attaquer à la source du problème de La Rouyonne », s’est réjoui M. Alexis SANTOS, le maire de Léogâne.
« Il est primordial de travailler sur l’amont et sur l’aval de la rivière, c’est-à-dire, de la source et tout le long de son cours jusqu’à son embouchure pour atteindre un résultat durable. Nous avons aujourd’hui le financement pour le curage des berges et nous lançons un appel de fonds pour l’ensemble des travaux qui coutent 1.5 millions USD, afin de s’assurer que Léogâne et sa périphérie soient à l’abri des inondations pour au moins les cinq prochaines années », a expliqué Jean-Marie Duval, conseiller principal du PNUD.
Les activités de mitigation consisteront à curer le fonds de la rivière, à ré-profiler ses berges ainsi qu’à désensabler l’embouchure. Les travaux seront effectués en partie avec l’aide du MTPTC et du Centre National des Equipements (CNE) pour l’utilisation d’engins lourds pour le curage et le désensablage, a fait savoir le communiqué.
Par ailleurs, les responsables ont précisé que le remplissage et l’installation des sacs de protection au niveau des berges seront effectués par les populations riveraines à travers une approche à haute intensité de main d’œuvre (HIMO), un travail rémunéré à la tâche.
La « Komisyon fanm viktim pou viktim » (KOFAVIV) a eu mercredi dernier un atelier pour trouver une solution sur la stigmatisation et la discrimination de la violence sexuelle.
Selon l’hebdomadaire haïtien Le Matin, plusieurs institutions concernées par la violence sexuelle faite aux femmes se sont réunies par la KOFAVIV dans l’objectif de discuter sur la question de la stigmatisation et la discrimination de la violence sexuelle. Le ministère de la justice, la police, la société civile ont tous pris part à cette rencontre.
La coordonnatrice de projets de la KOFAVIV Jocie Philistin, a déclaré qu’après le tremblement de terre, il y a eu une recrudescence des cas de viols dans les camps et dans les communautés. Par contre, le profil des victimes a changé. On relate de plus en plus de victimes adolescentes, préadolescentes et même des bébés, lit-on sur le site du journal Le Matin.
La KOFAVIV a plaidé également en faveur de la justice et la réparation pour les victimes, tout en demandant la punition des agresseurs comme prévu par la loi. Cette organisation qui œuvre dans la prévention, l’accompagnement et le plaidoyer pour une amélioration des conditions des femmes invite l’Etat à prendre ses responsabilités, notamment en renforçant le système judicaire, pour dissuader les agresseurs et obtenir des résultats quantifiables et efficients.
Jocie Philistin a fait savoir que la KOFAVIV procède généralement à la relocalisation et le relogement des victimes, raffermit leur estime de soi et leur permet d’entreprendre des activités génératrices de revenus.
Cette dernière souhaite que l’Etat prenne des dispositions nécessaires en vue de combattre la féminisation de la misère.
Les comités communaux de protection civile (CCPC) de l’arrondissement de la Croix des Bouquets ont ouvert vendredi dernier la saison cyclonique par une journée de réflexion et de sensibilisation. Ils ont dressé un bilan de leur rôle afin de faire face aux risques cycloniques de cette année.
Tournée autour du thème : « Sezon siklón lan rive, pwoteksyon sivil se zafè nou tout ». Cette journée fut pour les CCPC une occasion de faire un bilan, de présenter leurs rôles, responsabilités, capacités de réponse, leurs forces et faiblesses pour faire face aux aléas cycloniques.
Cette activité se poursuivra dans d’autres régions du pays et elle s’inscrit dans le cadre du projet de gouvernance locale et de gestion des risques et des désastres en Haïti. Ce projet intervient dans 15 communes du département de l’Ouest, 3 communes du Nord et 3 de l’Artibonite. Elle est financée par l’agence canadienne de développement international (ACDI) et le Centre d’Etude et de Coopération Internationale (CECI).
Des représentants de la Direction de la Protection Civile, de la Croix Rouge, du corps des pompiers, des cartels municipaux de Croix des Bouquets, Ganthier, Thomazeau, Fond Verrettes, Cornillon et des acteurs internationaux notamment le (CECI) étaient présents à cette cérémonie. La journée s’est terminée par une remise de matériels aux CCPC de l’arrondissement de la Croix des Croix des Bouquets dont le cout est évalué à plus d’un demi-million de gourdes
La commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH) a salué la ratification par le Parlement haïtien, le 11 juin 2012, de la Convention de La Haye sur la protection des enfants et la coopération en matière d’adoption internationale de 1993.
La convention de la Haye prend en compte l’article 21 de la Convention des Nations Unies sur les droits de l’enfant, qui vise à établir les garanties nécessaires afin que les adoptions internationales aient lieu dans le respect des droits fondamentaux des enfants, tel que reconnus par la Convention sur les droits de l’enfant.
Dans un communiqué la Commission interaméricaine félicite la République d’Haïti pour cette étape importante dans la protection des droits des enfants et des adolescents. Elle dit espérer que la ratification de la Convention de La Haye stimule l’approbation du projet de loi sur l’adoption et aide à l’adéquation dudit projet aux standards internationaux en matière des droits de l’enfance.
L’un des commissaires du CIDH Rosa María Ortiz qui avait effectué une visite du 27 février au 2 mars en Haïti a fait remarquer le nombre élevé d’adoptions internationales qui ne sont pas réalisées dans un cadre juridique clair, garantissant la protection des droits des enfants faisant l’objet d’une adoption. En ce sens, elle a exhorté les autorités à ratifier la Convention de La Haye de 1993, signée par la République d’Haïti le 2 mars 2011.
La rapporteuse a également recommandé aux autorités d’approuver une nouvelle loi sur l’adoption considérant que la législation en vigueur, datée de 1974, ne répond pas aux principes en matière de protection des droits de l’enfance.
La CIDH est un organe principal et autonome de l’Organisation des États Américains (OEA), dont le mandat est énoncé dans la Charte de l’OEA et la Convention américaine relative aux droits de l’homme.