Le premier constructeur automobile américain, General Motors (GM) a annoncé mardi une hausse de 15,5% de ses ventes au mois de juin aux États-Unis, à 248.750 unités, une progression bien répartie entre les quatre marques du groupe mais tirée par Buick.
C’est mieux que ne l’attendait le site spécialisé Truecar.com, qui tablait sur une hausse de 6%.
«Juin a été un mois fort pour GM», a souligné Kurt McNeil, vice-président des ventes du groupe aux États-Unis. «La combinaison de nouveaux produits, de crédits disponibles, de prix du carburant en baisse et de croissance modeste ont eu plus d’impact sur le comportement des consommateurs que les incertitudes économiques et politiques», a-t-il ajouté.
Le numéro deux américain du secteur, Ford, a écoulé 207 759 véhicules le mois dernier, mieux que ne l’attendait le site spécialisé Truecar.Com qui tablait sur une progression de seulement 0,3%.
Les ventes de la marque Ford ont augmenté de 7,2% et celles de la marque haut-de-gamme Lincoln de 2,5%.
Les ventes du troisième constructeur américain, Chrysler, ont bondi de 20% à 144 811 véhicules, tirées par la marque Chrysler (+63%) suivie par Jeep (+23%) et dans une moindre mesure par la petite Fiat 500 dont les ventes ont plus que doublé sur un an.
«Plus de Fiat 500 ont été vendues pendant les six premiers mois de cette année que durant toute l’année 2011», souligne le constructeur.
Les camions Ram ont enregistré une hausse de 12% mais la marque Dodge n’a marqué une progression que de 2%.
«Juin a été un autre mois solide pour Chrysler» et a «marqué notre 27e mois consécutif de croissance des ventes», s’est félicité Reid Bigland, responsable des ventes aux États-Unis.
Enfin, le japonais Toyota, numéro deux des ventes aux États-Unis, a vu ses ventes s’envoler de 60,3% à 177 795 unités, poursuivant une spectaculaire reprise après deux années noires en 2010 et 2011.
Les analystes de Truecar.com et Edmunds.com anticipaient toutefois une hausse encore plus élevée de 68% et 66% respectivement.
Truecar.com s’attend à un bon mois de juin en général pour les constructeurs automobiles aux États-Unis avec une hausse des ventes sectorielle anticipée à 18%, au plus haut depuis juin 2007, avec les constructeurs japonais Honda et Toyota poursuivant leur reprise après leur mauvaise année 2011 et avec une performance mitigée pour Ford.