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Les deux entreprises ayant pris part à la seconde phase de tests (mars-juin 2012) ont été retenues: les sociétés Hawk-Eye (système est basé sur l’utilisation de caméras) et GoalRef (qui se sert d’un champ magnétique et d’un ballon spécial).
Cette autorisation est cependant soumise à « l’installation finale dans chaque stade avant que les systèmes soient utilisés dans les +vrais+ matches de football, dans le respect du programme de qualité de la FIFA pour la GLT », précise la Fifa.
Débat
Sous l’impulsion du président de la FIFA Joseph Blatter, partisan de la technologie sur la ligne de but, l’Ifab avait pour la première fois accepté d’ouvrir ce dossier en octobre 2010, peu après la polémique soulevée par Allemagne-Angleterre (4-1) en 1/8-ème de finale du Mondial, lorsque le but de l’Anglais Frank Lampard n’avait pas été validé par l’arbitre, qui n’avait pas vu le ballon rebondir derrière la ligne de but.
Le débat avait été relancé lors de l’Euro-2012 après le but non accordé à l’Ukrainien Marko Devic contre l’Angleterre (0-1), alors que le ballon avait là aussi franchi la ligne avant que l’Anglais John Terry ne le dégage. Dès le lendemain, Joseph Blatter avait assuré sur Twitter: « Après le match d’hier, la technologie sur la ligne de but n’est plus une possibilité, c’est une nécessité ».
A l’inverse, Michel Platini avait réaffirmé son opposition au précédent que constituerait l’introduction de la GLT. « Si on a la technologie sur la ligne de but, pourquoi pas sur la ligne de fond?, s’était interrogé le président de l’UEFA. Et s’il y a une main sur la ligne qui n’est pas vue par l’arbitre? Je ne suis pas contre la technologie sur la ligne de but, je suis contre l’arrivée de la technologie parce que ça ne va pas s’arrêter là ».