Le texte a été adopté en dépit de l’opposition de pays tels que la Russie et l’Inde.
Le texte a été présenté par le Brésil, les États-Unis, le Nigeria, la Suède, la Tunisie et la Turquie.
Ce résultat «est capital pour le Conseil des Droits de l’homme», a déclaré l’ambassadrice américaine Eileen Chamberlain Donahoe à la presse après l’adoption du texte.
«C’est la première résolution de l’ONU qui confirme que les droits de l’homme et le domaine de l’Internet doivent être protégés avec le même engagement que dans le monde réel», a-t-elle ajouté.
Le texte, soutenu par 83 États, affirme que les droits qui s’appliquent hors ligne, en particulier la liberté d’expression, doivent être protégés aussi en ligne, à travers n’importe quel media, et indépendamment des frontières.
La résolution appelle encore tous les États à promouvoir et faciliter l’accès à l’Internet et la coopération internationale visant à faciliter le développement des médias et des communications dans tous les pays.
Le Conseil des droits de l’homme termine sa session d’été vendredi. D’ici là, il doit adopter 22 résolutions, dont des textes sur la Syrie, le Bélarus, l’Erythrée et le Mali.