Barack Obama et son adversaire républicain Mitt Romney restent au coude-à-coude dans les intentions de vote, malgré le récent arrêt de la Cour suprême ayant validé la réforme de l’assurance maladie du président américain sortant, selon un sondage publié mardi.
Ces chiffres n’ont pas évolué depuis la précédente livraison de l’enquête il y a un mois, alors qu’entre-temps, le 28 juin, la Cour suprême a accordé une victoire majeure au président démocrate en déclarant constitutionnelle la réforme de l’assurance maladie promulguée en mars 2010.
Cette menace évacuée, M. Obama reste vulnérable sur la question de l’économie. Le chômage est remonté à 8,2 % de la population active ces deux derniers mois et la croissance a marqué le pas. Résultat, 54 % des sondés désapprouvent la façon dont il gère l’économie.
Mais 50 % des personnes interrogées affirment que M. Obama comprend mieux que son adversaire les problèmes économiques des Américains. Pour 40 % d’entre elles, M. Romney reste mieux à même de gérer ces problèmes.
Motif d’espoir pour M. Obama dans cet océan d’incertitude, les sondés sont 58 % à se dire persuadés que le président sortant décrochera un second mandat le 6 novembre. Seuls 34 % d’entre eux affirment que c’est M. Romney qui s’installera à la Maison-Blanche.
M. Obama, après avoir appelé lundi le Congrès à laisser expirer à la fin de l’année les cadeaux fiscaux des plus aisés, mais à prolonger ceux de la classe moyenne, faisait campagne mardi à Cedar Rapids dans l’Iowa, un État-clé cher à son coeur depuis janvier 2008 : il y était sorti vainqueur de la première consultation des primaires démocrates, mettant sa campagne en orbite.
Le président cherche à se différencier de M. Romney, un ancien repreneur d’entreprises multimillionnaire, avocat de nouvelles réductions d’impôts pour les plus riches. M. Obama se dit persuadé que les États-Unis ne retrouveront le chemin de la croissance que si le pouvoir d’achat de la classe moyenne augmente.