Rupert Murdoch n’a jamais caché son manque d’enthousiasme pour l’ex-gouverneur du Massachusetts. Ses critiques sont le signe visible de ce que pense le coeur de l’électorat Républicain, les électeurs qui ne sont ni des supporters du Tea Party, ni les fondamentalistes religieux, les groupes que Romney courtise en permanence au lieu de se préoccuper de son véritable électorat, l’Amérique centriste.
Curieusement, Romney semble se réjouir de l’absence de soutien _ pour le moins_ de Murdoch. Le scandale de ses journaux en Grande Bretagne ont terni son image et un soutien trop affiché pourrait accentuer encore l’image d’un Romney d’un membre du club des super riches, éloignés des difficultés quotidiennes de l’Américain moyen. On se réconforte comme on peut.