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Me Kammer, qui avait également défendu Troy Davis exécuté le 21 septembre 2011 dans cet Etat malgré des doutes sur sa culpabilité, a annoncé qu’il demanderait au comité des grâces de Géorgie d’accorder sa clémence à Warren Hill.
Dans une décision de 2002, la Cour suprême des Etats-Unis a interdit l’exécution de condamnés souffrant de handicaps mentaux mais a laissé chaque Etat fixer les conditions requises pour déterminer ce type de handicap. La Géorgie exige que le retard mental soit prouvé « au delà d’un doute raisonnable ».
Un juge de Géorgie avait statué que Warren Hill était retardé intellectuellement mais à un niveau inférieur que celui requis par l’Etat. En 2003, la Cour suprême de l’Etat avait estimé que la défense du condamné n’avait pas atteint le seuil du « doute raisonnable » et une cour d’appel avait confirmé ce jugement « même si nous le croyons incorrect ou imprudent ».
La Cour suprême des Etats-Unis a rejeté le 4 juin dernier un recours du condamné mais ses avocats ont demandé que l’affaire soit réexaminée. Warren Hill, qui a passé 21 ans dans le couloir de la mort, a été condamné à la peine capitale en 1991 pour le meurtre d’un co-détenu, alors qu’il était en prison pour le meurtre de sa compagne, selon les autorités pénitentiaires de l’Etat.
Doté d’un quotient intellectuel de 70, soit le seuil requis pour handicap mental, Hill a « vécu une vie de détresse et tribulations », avec une « longue histoire familiale de capacité intellectuelle diminuée », a rapporté dans le journal local Daily Report Eric Jacobson, directeur du Conseil sur les handicaps d’évolution de Géorgie (GCDD).